Autrice : Ayuko
Éditeur : Glénat
192 pages
Date de sortie : 21 septembre 2022
Genre : romance, jeunesse
« Même si elle n’est pas pour moi… Une écharpe tricotée à la main ? Quel poids ! […] Toutes les intentions derrières cet objet… tu parles d’un fardeau ! On est à la limite du sortilège ! »
Présentation de l’éditeur :
Tornade de sentiments
Élève en première, Momose est secrètement amoureuse de son ancien professeur principal, monsieur Miyake. Elle souhaite donc lui offrir un cadeau pour son anniversaire. Or le fameux jour tombe un dimanche… Momose apprend alors qu’un camarade de classe, Fuma Yabuki, est en réalité le cousin de monsieur Miyake. Elle lui demande donc de jouer les intermédiaires, mais c’était sans compter que ce lycéen, le plus beau garçon de l’école, possède une personnalité pleine de contradictions…
Dans cet adorable shojo en deux volumes, Ayuko ne s’attarde pas sur une énième romance entre un professeur et son élève. Drôle et attachante, Momose se remet de sa déception amoureuse, affronte la réalité et la complexité de ses sentiments, pour donner sa chance à un nouvel amour naissant…
Vous serez happés par le tempérament contrasté de Fuma, qui, derrière sa froideur apparente, cache une réelle bienveillance. Une histoire qui ne cessera de faire battre votre cœur !
Mon avis :
Forcément, quand on sait que l’histoire se termine au deuxième tome : on sait que ça va aller vite. Pas le temps de s’épancher sur le sort de la jolie Momose qui sait que son amour pour son professeur est à sens unique. Pas le temps non plus de voir comment Yabuki était avec son ex-petite-amie. Mais d’entrée de jeu, Ayuko plante fort bien le décor. Classique, mais efficace ! C’est l’été, l’école va bientôt laisser place aux trop courtes vacances d’été durant lesquelles tout peut se jouer.
Certes, pour les fleurs bleues de longue durée, c’est du déjà-vu, mais voilà un titre qui pourra ravir les plus jeunes, les (pré)adolescentes qui découvrent les joies des shôjô et des romances à l’eau de rose nippone. Momose est à l’image de ces jeunes filles : toute jolie, un brin timide, totalement candide et innocente. Si ses amies connaissent déjà quelques rudiments de l’amour, notre petite brunette n’en est, quant à elle, qu’à ses premiers amours. L’inaccessible professeur (qui peut également incarner l’idole, le trop populaire, le trop… tout ce que vous voulez) et puis le beau gosse un brin mystérieux.
Le dessin est, à l’image d’un shôjô dans la plus pure tradition, délicat ; le trait fin, un tramage d’atmosphère pour imprégner les lecteurs dans l’ambiance romantique, triste ou sentimental de la scène et bien sûr : des personnages franchement beaux ! Un shôjô, ça envoie du rêve. Même si parfois, il faut faire souffrir les amoureux, les lecteurs doivent être transportés et nul doute que les novices dans ce genre de lecture, dans la tranche d’âge cible, trouvera son bonheur avec Momose et Yabuki !
ShayHlyn.
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