Outlaws – T1 – Le cartel des cimes

Scénario : Sylvain Runberg
Dessin : Éric Chabbert
Éditeur : Dupuis
Date de sortie : 19 août 2022
56 pages
Genre : Science Fiction

« Et crois-moi Kristina… à nous deux… on va devenir des caïds… »

Présentation de l’éditeur

Premier épisode du spin-off d’Orbital, via l’aventure de la sœur de Caleb, hors-la-loi luttant contre les mafias extraterrestres.

Espace confédéré. Année 2779. Un vaisseau mené par le commandant Grello arrive en vue de l’Astroport de Lugmila. À son bord : un chargement de clandestins échappés de leurs planètes respectives, qui se voient forcés de travailler six mois pour le terrible cartel des Cimes, mafia qui a organisé leur passage. Parmi ces hors-la-loi, une mystérieuse humaine, représentante d’une race honnie pour être la dernière à avoir intégré la Confédération. Taciturne et têtue, elle va se trouver au cœur d’une incroyable lutte de pouvoir d’où le cartel des Cimes pourrait ne pas sortir gagnant. Mais elle, peut-être…

Après Orbital, créé en duo avec Serge Pellé, Sylvain Runberg nous offre son envers avec Outlaws, série autonome permettant d’explorer de l’intérieur des mafias galactiques ressemblant étrangement aux nôtres. Space opera, critique sociétale, polar et portrait d’une jeune femme furieusement indépendante : un futur classique, porté par le remarquable dessin d’Éric Chabbert.

Mon avis

Alors, en fait, je ne connais pas la série Orbital… A vrai dire, je ne savais même pas que Outlaws était le spin off d’une autre série. J’ai demandé à chroniquer ce titre principalement parce que c’était Chabbert au dessin, que j’aime bien son dessin et qu’en plus je l’avais trouvé sympa quand je l’avais vu en dédicace il y a quelques années. Eh ben franchement, je ne suis pas déçu.

Le scénario de ce premier tome, sans être d’une originalité folle, présente tout de même le très gros avantage d’aborder des thématiques particulièrement graves, et, avant tout, celle de l’exploitation des personnes en situation de faiblesse, dans ce cas précis, les migrants clandestins. En effet, comment ne pas voir le parallèle entre les clandestins du vaisseau du capitaine Grello, réduits en esclavage par le cartel des cimes et les divers migrants qui, de par le monde, et pas uniquement en Occident, sont exploités et maltraités dans les pays où ils arrivent, parfois par des mafias, les jeunes femmes notamment, quand ils ne sont pas tout simplement abandonnés en mer sur des embarcations plus ou moins prévues pour ne jamais arriver à bon port…

Heureusement, l’humour est loin d’être absent et il permet de contrebalancer un peu la gravité des sujets abordés. J’ai notamment bien aimé les blagues récurentes sur la « laideur » des êtres humains, considérée comme évidente par la plupart des personnages extra-terrestres.

Sinon, côté dessin, comme je vous le disais au début, j’aime bien ce que fait Chabbert, son trait, ses cadrages, ses compositions, ses mises en couleur… Accessoirement, le rendu graphique général convient particulièrement à une BD de SF je trouve.

En attendant le tome 2, je vous conseille donc carrément cette nouvelle série.

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Odradek

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