Autrice : Fumitaka Kato
Éditeur : Kazoku | Michel Lafon
144 pages
Date de sortie : 22 septembre 2022
Genre : fantastique
« Ce sont les humains qui ont créé cette image de dieu omnipotent ! Moi, par exemple, je supporte ni l’alcool ni le sel. Je préfère de loin les choses sucrées ! »
Présentation de l’éditeur :
Lorsque Kamikino Mitama, divinité d’un petit village, rencontre le jeune Jûzô Shiba, elle lui révèle son envie de mener une vie normale et de mettre un terme à ses activités divines. Mais le seul moyen pour y parvenir, c’est de se marier ! Jûzô, séduit par Mitama, accepte et la suit jusqu’à un sanctuaire caché dans la forêt. Commence alors le périple d’un lycéen et d’une déesse millénaire dans l’univers féérique des légendes japonaises.
Mon avis :
Un synopsis qui laisse rêveur, un dessin détaillé et plus qu’emballant. Sans compter que l’entame est attrayante également avec cette divinité coincée dans un talus à la vue d’un jeune lycéen… De quoi donner envie de découvrir « La Déesse de 3000 ans ». Indéniablement, Fumitaka kato a un réel talent graphique. L’expression des visages, l’encrage, … un délice visuel qui s’accentue quand on pénètre dans le monde des dieux. Un mélange de magie et de machines industrielles qui intrigue. Qu’est-il arrivé à ce monde parallèle pour que la Nature soit ainsi envahie de la technologie rouillée de l’Homme ?!
Si le jeune Jûzô Shiba reste ébloui par cet univers, ce n’est pas le point principal de l’intrigue. Il faut retrouver le sceau de la déesse Kamikino Mitama, à l’apparence d’une jeune lycéenne, s’ils veulent se marier. Car oui, à peine rencontré et déjà on parle de mariage… Sauf qu’à la différence des récits mythologiques, tout semble aller trop vite et les chapitres sont scindés de sorte que même si l’histoire se poursuit, il n’y a pas de lien direct, un peu comme les épisodes d’une série.
Le scénario est d’ailleurs, en plus d’être mal agencé de chapitre en chapitre, très, oserais-je le dire (?!), cucul la praline. À ce stade, ce n’est même plus fleur bleue, c’est « gnan gnan ». Alors finalement, on se contente des décors sortis tout droit d’un rêve absurde où l’envers est à l’endroit, des machines sortent de terre comme des champignons, des insectes qui servent de tickets de train… et des poissons qui volent dans le ciel. Les personnages, bien que divinement dessinés, son assez fades même quand l’autrice tente de leur donner une personnalité particulière comme l’intrépide apprentie déesse du mariage.
Résultat, c’est trop gentillet pour un premier tome et difficile d’imaginer une suite trépidante (bien que rien ne peut être pire que cette entrée en matière). Mais qui sait, peut-être que les prochains protagonistes seront plus charismatiques et apporteront une plus-value à ce scénario qui promettait pourtant beaucoup…
ShayHlyn.
Dommage car le dessin est magnifique.
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Je l’ai lu en numérique, j’ai également trouvé cela assez dispensable. Les personnages ne sont pas très attachants et le fil narratif m’a semblé très décousu.
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On est d’accord. Vraiment dommage pour le dessin
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C’est apparemment une excellente dessinatrice, mais piètre couturière (fil narratif décousu !🤔😜)
Ça parait toujours du gâchis des beaux dessins au service d’une mauvaise histoire.
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