Scénario : Nicole Augereau ; Grégory Jarry
Dessin : Lucie Castel
Éditeur : Delcourt
154 pages
Date de sortie : mai 2022
Genre : aventure
« Il y a quelques années, j’ai rencontré un couple de navigateurs vachement sympas, on a passé du temps ensemble ici et on est devenus copains. Un jour, ils se sont fait choper en mer rouge par des pirates… »
Présentation de l’éditeur
Lors d’un long voyage en famille en Asie du Sud Est, Grégory et Nicole font une escale en Thaïlande et rencontrent Robert, un routard qui connaît l’Asie comme sa poche. Un matin, ils le trouvent effondré devant son café. Il vient d’apprendre qu’un couple de navigateurs, Alice et Olivier, à été assassiné par des pirates affiliés à l’État Islamiste.
Mon avis
Les histoires de pirates peuvent avoir un autre visage que celui que l’on imagine avec carte et chasse au trésor. La piraterie existe toujours et n’a pas le même souffle épique que les aventures maritimes du XVIIe siècle dont l’imaginaire collectif est gavé depuis des décennies (merci Hollywood).
Vent Debout, c’est le nom du voilier sur lequel Alice et Olivier partent pour un tour, ou des tours, du monde. Un choix de vie radical, empreint de liberté totale et exempt de contraintes, exceptées celles afférentes à la vie difficile sur un bateau et aux dangers que cela représente. Parmi ces derniers, la piraterie.
Inspiré de faits réels, en particulier de la vie des marins allemands Jurgen Kantner et Sabien Merz, assassinés par l’État Islamiste aux Philippines, ce récit sensible et émouvant est une ode à la liberté.
Raconté en suivant trois arcs narratifs, l’aventure familiale de Grégory et Nicole, les souvenirs de Robert et la vie au destin tragique des navigateurs, ce récit prend aux tripes et invite à la réflexion sur la liberté mais aussi sur le tourisme de masse. Les anecdotes et petits ennuis de la famille baroudeuse font écho à la violence que vivent les navigateurs.
Vent Debout nous présente Deux façons de vivre en pleine liberté et montre un peu le revers de la médaille de ce mode de vie. Mais ces aventures nous montrent aussi que pour être véritablement libre il faut faire face, contre vents et marées. Et à ce titre, le nom du bateau, comme le titre du livre, sont bien choisis : en voile, être vent debout, c’est faire face au vent.
Côté dessin, on apprécie à sa juste valeur un style simple, pas toujours des plus élégants, mais efficace car allant à l’essentiel. Idem pour ces photos de paysages intégrées au dessin. Pas toujours du plus bel effet, mais on s’y fait. En revanche, mention spéciale pour ces trois pages représentant une tempête avec des vagues monstrueuses qui happent littéralement le petit voilier.
Loubrun
Chouette chronique chouette lecture
L’appel de l’aventure est toujours un formidable moteur !
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Mais perso, le trait pour les persos il me brûle la rétine.
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Oui, c’est clairement pas le point fort de cette BD
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Je me suis fait la même réflexion !… j’avais envie d’en faire la bannière, mais quand j’ai vu le graphisme moche et les décors photoshopés, j’ai abandonné l’idée.
C’est dingue cette manie de faire de bonnes histoires… mal dessinées !… ou le contraire !
On dirait que les directeurs artistiques sont aussi incompétents que les politiques.😰
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