Scénario : Olivier Peru ; Benoit Dellac
Dessin : Evgeniy Bornyakov
Éditeur : Soleil
54 pages
Date de sortie : mai 2022
Genre : anticipation ; fantastique
« On sait pas pourquoi les zombies migrent. Est-ce qu’ils ont une sorte d’instinct comme les animaux ? »
Présentation de l’éditeur
Et si ce qu’il manquait à toutes les histoires de zombies, c’était simplement un vaccin ?
Lila a été mordue. Son esprit se disloque, elle rejoint les rangs des mort-vivants. Mais sa conscience s’accroche à ses souvenirs récents… Pourquoi a-t-elle rejoint les No Zombies ? Pourquoi l’ont-ils abandonnée dans les ruines de Pittsburgh ? Sont-ils morts ? Peut-elle encore les sauver alors qu’elle sent monter le goût du sang en elle ? Et qui la sauvera elle ? Qui lui inoculera le vaccin ?
Mon avis
Je vous propose une petite piqûre de rappel concernant le concept de cette série sortie de l’imagination fertile d’Olivier Peru. Il évoque dans No Zombies, l’après zombification généralisée en faisant évoluer quelques survivants porteurs d’un antidote, appelé ici vaccin, qui permet de faire revenir à une vie normale les mordus. Intéressant, sauf que la nouvelle vie des anciens zombies n’est pas exactement comme celle d’avant. Les souvenirs se mélangent, les esprits s’embrouillent et s’embrument, c’est pas franchement la joie quoi !
Nous suivons donc un groupe porteur de cet antidote, à la recherche d’infectés à dézombifier et d’autres survivants susceptibles de les aider dans leur quête. Chaque album se focalise sur un personnage du groupe. Ici, c’est Lila. Elle a rejoint la bande dans l’album précédent et contrairement aux autres membres, elle n’a jamais été mordue (ça ne va pas durer) et n’est donc pas torturée par de sombres souvenirs. Bon, il y a quand même quelques petits démons qui la hantent, ce qui ne va pas faciliter la mission du groupe.
Dans la lignée des volumes précédents, les auteurs exploitent le filon à fond et nous proposent une intrigue riche et dense animée de personnages au background intéressant. L’intérêt du genre zombiesque réside plus dans l’évolution et l’interaction des survivants que dans les attaques de zombies. C’est le cas ici avec ce petit plus qui pimente agréablement cette série, qui nous emmène dans les souvenirs des infectés. Voilà qui ouvre de nouveaux horizons à ce genre, en révélant que les morts-vivants ne sont peut-être pas si morts que ça !
Evgeniy Bornyakov fait le job côté dessin : efficace, clair, précis. Il marque de de son empreinte cette série et luis insuffle une dimension cinématographique assez sympa.
Rendez-vous en octobre pour le dénouement.
Loubrun
C’est vrai que graphiquement, ça a l’air bien maîtrisé !👍
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