Scénario : Todd McFarlane, Alan Moore (#8), Neil Gaiman (#9), Dave Sim (#10), Frank Miller (#11)
Dessins : Todd McFarlane
Couleurs : Steve Oliff, Reuben Rude, Olyoptics
Editeur : Delcourt
ISBN : 978-2-41304670-7
DL : 05/2022
NB pages : 416
« Pourquoi ? »
Al Simmons était un agent des Forces Spéciales, entrainé pour effectuer des missions sensibles. Exécuté par ses supérieurs, et parvenu aux Enfers, il signe un pacte avec un démon qui doit lui permettre de retrouver l’amour de sa vie, son épouse Wanda. Victime d’un marché de dupes, il est ressuscité sous la forme d’un Hellspawn, une créature surpuissante chargée de mener les hordes infernales contre les armées célestes.
Spawn c’est bien, lisez Spawn. Voilà. C’est la chronique.
Bénie soit l’année 95 qui verra chez nous débarquer successivement les titres Image chez Semic, avec Youngblood de Rob Liefeld, WildC.A.T.S de Jim Lee, Spawn de McFarlane et le Cyberforce de Marc Silvestri. Quelle claque à l’époque. Vingt-sept ans que j’achète du Spawn donc, chez Semic, puis chez Bethy (pour ceux qui aiment les jaquettes), et enfin chez Delcourt.
Cette édition anniversaire contient les quinze premiers épisodes de la série originale Spawn parus chez Image Comics en 1992. Oui, les quinze, car pour ceux qui suivent Spawn depuis longtemps, la bisbille entre Dave Sim, Neil Gaiman et Image Comics est maintenant réglée légalement et l’on a donc droit aux fameux épisodes neuf (avec Angela) et dix (avec Cerebus) que l’on n’avait pas eu dans les premières éditions Delcourt.
Dans un format plus grand style Omnibus on retrouve la plus belle brochette d’auteurs possible à l’époque pour un lancement de série avec Alan Moore, Neil Gaiman, Dave Sim ou Frank Miller, le tout illustré par McFarlane. Qu’on aime ou pas son style il faut lui reconnaitre avoir marqué toute une génération de lecteurs avec son style inimitable que l’on a pu découvrir sur son run Spider-Man de 88.





Attention voici l’instant comparatif pour les anciens qui ont déjà du Spawn à la maison comme moi. D’abord la différence de format :
Suivi de la traduction, qui reprend celle d’Alex Nikolavitch (différente de celle d’Adeline Evens chez Semic).



Et enfin le bonus indispensable avec l’épisode 01 en « Director’s Cut » : c’est l’épisode 01, avec les planches en VO N&B, intégralement commenté (et traduit) par McFarlane. C’est… super.
Je ne sais pas si cette édition se contentera de ce tome ou s’il faut s’attendre à la suite, mais en l’état je pense que c’est la plus belle et complète édition VF à ce jour pour Spawn. Cela valait bien les trente bougies, bon ok, vingt-sept pour nous on est encore jeune, ça va.
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JaXoM
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