Les yeux perdus

Scenario: Diego Agrimbau.
Dessin : Juan Manuel Tumburus.
Éditeur : Dargaud.
Date de sortie : 27 mai 2022
80 pages
Genre : horreur.
« C’est tout ce que vous avez trouvé ? Un polonais malade et crasseux, plein de cicatrices ? »

Le résume éditeur.
1916, quelque part sur le front de l’Est, entre Pologne et Russie, trois orphelins sont les seuls survivants dans un orphelinat.
Derrière le portail, tout n’est plus que dévastation, ruines et décomposition. Ils n’ont qu’un seul moyen de survie : attirer, tuer et manger les soldats blessés cherchant un endroit où s’abriter. Un des enfants ne peut plus supporter ce semblant de vie. Il découvre de nouveaux amis — les seuls ? — dans les magnifiques poupées victoriennes qui peuplent les étagères d’une des pièces vides de l’orphelinat. Les poupées acceptent…
Mon avis.
Quand je réalise une lecture pour une future chronique, je note toujours les idées qui me passent en tête sur une feuille. Pour les yeux perdus, je me suis retrouvé avec une feuille vide. Ai-je été décontenancé par ce titre ? Une baisse de forme  ( je réalisais les pauses de nuit quand j’ai lu ce titre) ? Allez savoir mais quand j’ai lu le pitch, j’avais espéré y trouver plus d’humour noir, du second degré assez macabre mais non, les dialogues m’ont paru trop conventionnels et sans surprise. Pourtant le dessin de l’auteur argentin s’y prête bien je trouve. J’ai bien aimé son univers avec des personnages singuliers avec une petite touche à « la Turf » bien plaisante.
Donc j’étais parti pour ne pas réaliser de chronique et puis je me suis souvenu de ce clip de Babes in Toyland et parfois, les images valent plus qu’un long discours pour vous montrer dans quoi vous mettez les lunettes.
Bonne lecture à tous et girls power !!!

Samba.