Scénario : Philippe Pelaez
Dessin : Laval NG
Éditeur : Drakoo
Pages: 56
Date de sortie : 06/04/22
Genre : Aventure, Fantasy, Médiéval, Mythologie
« Il n’est pas mort Seigneur. Je l’ai vu ! » « Mais de qui parles-tu, pauvre bougre ?! » « De… De Garalt. » « MENSONGE! JE L’AI TUE DE MES MAINS! »
Résumé de l’éditeur:
Inspiré du poème de L’Arioste, Orlando Furioso (1516), voici l’histoire de Roland rendu fou par un amour impossible, et de son pire ennemi, Garalt, revenu d’entre les Morts.
Garalt est revenu d’entre les morts, ressuscité par celle qui était amoureuse de lui, la fée Alcyna. Jadis considéré comme le meilleur chevalier du monde, il fut tué par Roland, le neveu du roi. Aidé par Sybil, une jeune et jolie écuyère qui se met à son service, Garalt cherche à revoir Bradamante, la virago farouche et impétueuse qui lui donna un fils.
Mais sur sa route se dressent Morgane, jalouse de l’amour que sa sœur Alcyna porte au chevalier, et Roland, rendu fou furieux par un amour contrarié.

Mon avis:
Largement inspiré d’un long poème de 46 chants de la Renaissance Italienne, cet album s’inspire également des mythes arthuriens du Moyen-Age. Un mélange original qui m’a beaucoup intrigué. C’est un univers que j’apprécie particulièrement étant une grande fan de Fantasy diverses. Je n’aurais jamais pensé à mélanger deux genres comme ceux-ci, cela dit, le résultat est réussi bien qu’un peu complexe à comprendre.
Le scénariste a beaucoup étudié ledit poème datant de 1516 qui contenait énormément de personnages autant principaux que secondaires. Il a fallu opérer un tri assez important et mettre en avant ceux qui étaient utiles au récit et ceux qui ne l’étaient pas. Il est assez amusant de découvrir à quels personnages de l’Histoire correspondent ceux de l’ouvrage. Pour ce faire, il faut lire le petit carnet explicatif à la fin de l’ouvrage. Passer du poème épique à un roman graphique est un travail phénoménal et très original. Je salue l’idée, étant également une passionnée d’Histoire, mêler les deux en remaniant est vraiment plaisant à lire et découvrir.
Les dessins sont très incisifs avec beaucoup d’ornementations donnant là aussi un mélange entre fantasy et réalisme de l’époque Renaissance. Ils contiennent également beaucoup de hachures ce qui correspond, selon le dessinateur, aux esprits tourmentés des protagonistes. J’ai eu la sensation de plonger dans une sorte de fresque mi-fantasy, mi-épique sur fond de drames personnels et de puissances supérieures. Mon seul bémol, c’est que je trouve que c’est un petit peu difficile à suivre au niveau des tenants et aboutissants ainsi que des personnages mais ce n’est pas rédhibitoire. Cet album est vraiment une œuvre à part de toutes celles que moi, modeste chroniqueuse non experte, j’ai pu lire. J’ai hâte de découvrir le second et dernier tome de ce dytique. N’hésitez pas vous aussi à tenter l’expérience surtout si vous aimez la fantasy et les mythes arthuriens 🙂
Sandra/Ithilwen
Je ne compte plus le nombre d’opéras écrits d’après l’Orlando Furioso, alors si la BD s’y met aussi ! 😉
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Je trouve l’idée plutôt intéressante. Cela permet à un plus grand nombre de personnes de découvrir des oeuvres anciennes et ce même si c’est adapté 🙂
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Il y a quelques temps déjà, j’avais écrit un article sur l’Arioste et son Orlando Furioso :
https://toutloperaoupresque655890715.com/2019/08/27/larioste-dites-vous/
Bonne journée, Sandra.
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Philippe Pelaez aime les grands classiques , c’est souvent très intéressant mais aussi parfois très indigeste comme maudit sois tu…c’est un peu tout ( Pinard de guerre)ou rien avec lui je trouve. Mais un auteur à suivre.
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C’était très intéressant et on sent le travail de recherche poussé mais effectivement pas super évident à suivre. Mais un chouette auteur c’est sûr.
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