Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessin : Senad Mavric
Éditeur : Delcourt
54 pages
Date de sortie : 12 janvier 2022
Genre : Guerre, uchronie
Panzerkampfwagen VIII Maus
Présentation de l’éditeur
Ce projet de char, le plus gros de toute la Seconde Guerre, un monstre de 188 tonnes, fut produit à seulement deux exemplaires. Dans notre histoire, le titan d’acier rôde dans les forêts ukrainiennes, semant chaos et destruction. Une jeune et courageuse cheffe de tank russe s’est jurée de stopper sa course meurtrière. Le combat s’annonce rude.
Mon avis
Il faut d’abord un peu d’histoire : dès 1942, Hitler et son état major savent que la chaîne de production allemande ne peut rivaliser avec celles des américains et des russes. Alors il est décidé de fabriquer des engins plus lourds, plus grands, plus puissants qui vaudront 10 des engins ennemis sur le terrain. Après le succès de blindés comme les chars Tigre, les allemands se lancent dans la création de ce char surnommé d’abord « Mammut » avant de devenir « Maus ». Le blindé eut beaucoup de problèmes de fabrication car trop grand il ne pouvait pas être transporté par train, son envergure dépassant celle des rails allemands, trop lourd et trop lent (20 Km/heure), il consommait trop sur la route, etc. Pour finir, les bombardements successifs des alliés ralentissaient la fabrication en détruisant les chaînes de fabrication.
Se basant sur l’histoire de ce prototype qui ne servit pas (bien que la légende rapporte des témoignages de quelques chars Maus combattant dans les ruines de Berlin à la fin de la guerre, mais sans photos ni preuves à l’appui), Jean-Pierre Pécau imagine qu’un engin opérationnel devient la bête noire des forces allemandes, détruisant tout char soviétique qui l’affronte. Sévissant dans les forêts ukrainiennes, le monstre met à mal un peloton de chars T-44 soviétiques dont l’unique survivant, une lieutenante, va être obsédée par le monstre et tout faire pour le terrasser, aidée en cela par un officier du NKVD qui croit son histoire et va lui laisser carte blanche. Un bon récit de guerre, bien dessiné, qui n’a rien à envier aux précédents tomes de la série et dont le seul défaut est, malheureusement, d’avoir pour héros des soldats russes en Ukraine alors que s’y déroulent les terribles événements actuels. J’avoue que mon esprit n’a eu que ce drame en tête tout au long de la lecture.
JR
C’est vrai qu’en lisant ce genre de BD, on doit rêver que ce tank éclate la gueule de ce criminel mégalo !🤬
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Distrayant mais sans plus , mêmes notes.
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