Goldorak

Dessin :Denis Bajram, Brice Cossu et Alexis Sentenac.
Scenario: Xavier Dorison et Denis Bajram.
Editeur: Kana.
Sortie : 15 octobre
168 pages
Genre : fantastique

«Goldorak en approche, il vient de sortir de l’atmosphère terrestre et fonce droit sur notre position !»

Le résumé éditeur.

Depuis sa première diffusion sur le petit écran français en 1978, Goldorak est devenu un véritable phénomène et un symbole pour toute une génération, ayant largement contribué à l’engouement pour la bande dessinée et l’animation japonaise qui s’est ensuivi au cours des décennies suivantes.

L’œuvre originale de Gô Nagai est ici mise à l’honneur au travers de cette magnifique BD réalisée par Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo. Un superbe one-shot de 168 pages qui saura réveiller la nostalgie des personnes ayant grandi avec « Goldorak le grand » et initier les plus jeunes à un univers qui leur était jusqu’alors assez flou.

« La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir.

Actarus et sa sœur sont repartis sur Euphor tandis qu’Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Jusqu’au jour où, issu des confins de l’espace, surgit le plus puissant des Golgoths, Hydragon. Un ennemi que seul Goldorak pourrait abattre… »

Mon avis.

Je dois avouer que je suis souvent méfiant quand on nous présente une reprise d’une « sommité ». Et ici, quel phénomène, le grand Goldorak, cette série qui a marqué au fer rouge toute une génération. On se souvient tous du cornor fulgur, de l’autolarge, du transfert, du mégavolt et j’en passe et des meilleurs. Goldorak, c’est plus qu’un mythe, on se rapproche presque du sacré. Alors toucher à cet icône, j’étais assez sceptique. Et puis, je reçois l’album et je constate bien vite que le dessin est de qualité, que dis-je de grande qualité. Je reconnais vite le style Bajram avec aussi celui de Sentenac. Deux noms que me sont connus et qui me donnent envie de me plonger dans cette BD. Il n’y a rien à dire mais un bon dessin, c’est quasiment l’essentiel pour alpaguer le lecteur.
La 2e bonne idée vient d’avoir fait une suite cohérente et non pas un reboot, ou un énième épisode, ou une uchronie ou un spin off avec l’un des personnages. Non, ici on se demande ce que sont devenus nos héros. Fatalement pour rester dans les balises du dessin animé, les forces de Véga ne sont pas en reste mais je n’en dis pas plus. Franchement, on sent que les auteurs étaient de vrais fans car tout l’univers y est avec aussi un grand respect pour l’œuvre originelle. Ils l’ont simplement rendue plus mature avec un message presque universel sur l’absurdité de la guerre.
Bref, j’ai passé un excellent moment avec cette remontée en enfance où la nostalgie a fait son effet. Une vraie réussite assurément ! Il ne manque que la musique !

Samba