Mise en scène : John Guillermin
acteur principal : Tanya Roberts
Durée : 1H15
Date de sortie : 19/12/1984
Genre : aventures
La bande dessinée :
Sheena, reine de la jungle, Sheena, Queen of the Jungle en version originale, est une héroïne crééé par Wil Eisner et Jerry Iger en 1937, dans le premier numéro du magazine pulp britannique « Wags ». En 1938, le personnage est repris par Mort Meskin et William Thomas dans le comic « Jumbo Comics »#1 (chez Fiction House). Sheena a été la première héroïne à être le personnage principal d’un comic book.
Sheena, queen of the jungle N°4 (1948-Fiction House) – dessin de Robert Webb, couverture de Joe Doolin
Le scénario du film :
Au royaume de Tigora, en Afrique, un éboulement cause la mort d’un couple d’Américains. Leur petite fille à la chevelure blonde est recueillie par la tribu Zambali, dont les légendes parlent d’une mythique enfant aux cheveux d’or. Les années passent, la fillette s’est muée en une superbe jeune femme qui se fait appeler Sheena, reine de la jungle….
Mon avis :
Pour inaugurer cette nouvelle rubrique que vous propose l’équipe Samba, j’ai le plaisir et l’honneur de vous proposer un bon petit nanar de derrière les fagots ! En effet cette immonde bouse, réalisée par John Guillermin qui nous avait pourtant habitués à mieux (Le crépuscule des Aigles, la tour infernale, King Kong) ne vaut que pour la plastique de son actrice principale, Tanya Roberts (1955-2021), future James Bond girl dans « A view to a Kill » (Dangereusement votre) et pour la superbe affiche française dessinée.
Dans ce long métrage (si l’on peut dire) aucune invraisemblance ne nous est épargnée; outre l’héroïne fraichement maquillée, les cheveux lavés et le teint blanc d’une fille vivant plus en ville que dans la jungle, nous assistons à une attaque de flamands roses, une chevauchée de Sheena sur un beau zèbre dont même le plus indulgent des spectateurs peut voir qu’il s’agit d’un cheval peinturluré, un éléphant détruisant un hélico. en carton (si, si), des chimpanzés à l’assaut de la prison battant les gardes (bon, ça ce n’est pas difficile ils ont tous l’air de dormir les figurants du coin) et les gentils sauvages noirs sont encore plus bêtes que les indigènes des premiers Tarzan du muet ! La tribu considère la tarzanette comme une déesse (tu m’étonnes ! on voit pas souvent de belles blanches blondes dans la jungle) et Sheena va aider sa tribu chérie contre le méchant arriviste qui a tué le président local et rejeté la faute sur les braves indigènes. En passant, la belle va tomber dans les bras d’un beau gars (blanc bien sur, pourquoi vous posez-vous la question ?) journaliste et américain (of course) et tout finira bien pour les spectateurs qui ne se seront pas endormis avant…
JR
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