Auteur : Ponjea, d’après l’œuvre originale de Shinkô Shotô
Character design : Hûka Kazabana
Éditeur : Delcourt Tonkam
192 pages
Date de sortie : 14 juillet 2021
Genre : Seinen, fantasy, adaptation de roman, action, aventure
« Vous avez été invoqué dans un autre monde ! Cliquez sur ‘yes’ pour accepter ou ‘no’ pour refuser. Sans aucune réponse de votre part, vous serez automatiquement invoqué. »
Présentation de l’éditeur :
Tiré d’un roman, cet Isekai est l’un des plus populaires de Square Enix. Un soir, alors que Yûji travaille chez lui, il reçoit un message sur son ordinateur : « Vous avez été invoqué dans un autre monde ! ».
Yûji Sano employé d’une société sans scrupules se retrouve dans un monde semblable à celui d’un jeu vidéo, avec une fenêtre de stats et des compétences. En face de lui se tient un slime. Il l’apprivoise sans mal et devient un dresseur. Un vieux grimoire trouvé non loin de son lieu d’arrivée, va lui enseigner plusieurs magies qui lui octroient une deuxième classe, celle d’érudit !
Mon avis :
Et un Isekai de plus, un ! Le monde du manga croule, en ce moment, sous les séries ayant pour thème les transferts dans un autre monde. Un thème récurrent, voire rébarbatif quand c’est du déjà, déjà, déjà… déjà vu. À espérer que si Square Enix en est si fier, ce soit pour une adaptation en jeu vidéo ou peut-être pour le roman original. Parce que cette série… si la couverture est attrayante, ça s’arrête à peu près là.
Yûji Sano, après une vie de dur labeur dans une société qui ne gratifie absolument pas les heures sup’ qu’elle exige, se retrouve propulsé dans un nouveau monde, identique aux jeux vidéo qu’il affectionne. En soi, l’idée est classique et souvent payante. Mais dans « Réincarné dans un autre monde », le héros semble recevoir tout « bien cuit » dans les mains.
Un slime qui a tout d’un pokemon qu’il apprivoise sans mal, une maison abandonnée remplie de grimoires qu’il lit et ingère les pouvoirs pour amplifier ses MP et autres capacités pour vivre dans ce monde, une rencontre avec un colosse qui s’avère être un gentil gardien de la ville… bref : tout est trop beau pour être vrai, et trop barbant pour être intéressant.
Sans compter que notre héros tire la tronche continuellement. Un air blasé, fatigué, qui n’exprime pas grand-chose, tandis que toutes ces nouveautés s’ouvrent devant lui. Seuls les décors sortent un peu du lot… mais ce n’est pas un village médiéval et une forêt peuplée de créatures fantastiques qui fait un chef-d’œuvre. Alors on espère qu’il va tomber sur une embûche quelconque, quelque-chose d’insurmontable… et non, toujours pas.
C’est donc lassée, tirant la même tête que notre héros finalement, que j’ai refermé ce premier tome sans la moindre conviction aucune pour la suite.
ShayHlyn.
Eh ben, cette chronique va-t-elle être suivie d’une autre du même genre ?… sinon il va falloir débaptiser SambaBD par… MangaBD !🤔😜
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C’est la période qui veut ça, on digère les sorties de juillet août qui sont majoritairement des mangas. Lundi, on va retrouver de la diversité, c’est un peu notre rentrée aussi.
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