Dernier printemps
Scénario : Fuat Erkol & Christian Simon
Dessin : Fabrizio Cosentino
Éditeur : Kamiti
64 pages
Date de sortie : 16 avril 2021
Genre : Fantasy, Japon, légende, action.
Les dragons, qu’ils soient occidentaux ou asiatiques, existent… il suffit d’y croire et se laisser porter par cette aventure où les combats au sabre et la mythologie se croisent et s’entremêlent.
Présentation de l’éditeur :
Saito, un paysan jovial et roublard, quitte sa ferme natale en quête d’aventures. Des aventures qui auraient tourné court si Aeka, jeune fille d’une quinzaine d’années, ne lui avait pas sauvé la vie.
Fasciné par la jeune fille et son art du combat, Saito aura fort à faire pour gagner sa confiance et percer les mystères qui l’entourent. Ce qu’il découvrira fera voler en éclat toutes ses croyances…
Aeka est une série de Japan Fantasy qui mêle le chambara (récit de sabres) et les créatures mythologiques (les dragons), le tout sur fond de quête initiatique et de vengeance.
Mon avis :
En prenant le parti de suivre ce deuxième opus, « Dernier printemps », avec Saito et non l’héroïne éponyme, Fuat Erkol et Christian Simon se sont assurés une lecture sans encombre pour ceux qui n’auraient pas lu le premier volet. En effet, on suit davantage le paysan en quête d’aventures que la jeune femme qu’il peine, d’ailleurs, à retrouver.
Cela nous permet également à nous, lecteurs, d’assister à ce récit un peu comme ce héros secondaire. Nous n’assistons pas un narrateur omnipotent mais un protagoniste de l’intrigue qui va découvrir un monde où les femmes sont bien plus puissantes aux combats que les hommes.
Un féminisme assez redondant ces derniers temps dans les récits historiques ou fantastiques. Notons par exemple la série en quatre tomes de « Sirènes et Vikings » mêlant créatures mythologiques et héroïnes, ou encore, plus proche du style de « Aeka », « Samuraï légendes » mettant trois nippones en action face aux dieux prisonniers sur Terre.
Et ça fonctionne ! Le scénario présente ces femmes de façon cohérente, loin d’être des super-héroïnes, mais bien des femmes surentrainées aux maniements des armes, notamment le sabre, et aux combats, misant sur leur agilité entre autres qualités requises.
Aeka est de celles-là ! Forte, riche d’une éducation ancestrale connue par peu d’élus, mais dont l’âme est assombrie par des fantômes au plus profond de ses cauchemars. Des ancêtres venus dans ses songes pour lui révéler un terrible secret que Saito, son nouvel acolyte, racontera encore bien des années plus tard aux enfants de son village – faisant de la belle brune en quête de vengeance, une héroïne de légende mythologique !
Une légende somptueuse avec des dessins, signés Fabrizio Cosentino, maître dans l’art de dépeindre une Asie luxuriante parsemée de villes et de villages où règnent la noirceur, la terreur et peuplée de dragons dans le ciel. On n’en arriverait presque à s’en vouloir de critiquer un petit détail : bien que ces femmes soient splendides, elles sont un peu trop « occidentalisées » par moment contrairement aux hommes qui ne peuvent renier leurs origines japonaises.
Mais qu’à cela ne tienne, voici une belle légende à conter au coin d’un feu de camps.
ShayHlyn.
Ce qu’il y a de bien avec le chambara, c’est que les auteurs ne « chambarassent » pas pour sortir leurs héros de situations critiques en leur faisant pulvériser des records de sauts en hauteur !😱😜
Sinon, comme dirait Cabrel… « Que les femmes sont belles… »😍
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