Autrice : Kaname Hirama
Editeur : Kana
192 pages
Date de sortie : 5 mars 2021
Genre : shôjô, romance, adolescence.
Une superbe histoire d’amour, toute simple, qui nous emmènera dans le tourbillon de cette romance non dénuée de jalousie de la gent féminine et d’un nouveau prétendant tout aussi beau que le prince charmant. Avec en prime l’épanouissement personnel de chaque protagoniste…
Présentation de l’éditeur :
Tome 1 : Tsumugi est une adolescente douce et attentionnée. Ce qui la différencie des autres filles, ce sont ses quelques kilos en plus qu’elle porte sans complexe. Elle a subi autrefois quelques brimades… mais au lieu de se laisser abattre, elle a décidé un jour de continuer à s’aimer elle-même quoi qu’en disent les autres.
C’est attiré par cet optimisme que Yukiya, un beau garçon, lui demande de devenir sa petite amie. Tsumugi hésite, assez incrédule qu’un garçon s’intéresse sincèrement à elle. Mais cette attirance de Yukiya pour elle va générer de la jalousie chez les autres filles…
Mon avis :
Quatre ans… 4 ans d’attente pour obtenir, enfin, ce dernier tome ! Je n’en pouvais plus d’espérer le final de cette romance qui me fait tellement penser à celle que je vis avec le chroniqueur Coq de Combat (CdC pour les intimes). Parce que oui, il est grand et beau (il fut même mannequin dans son jeune temps… rien que ça !) et moi, j’ai des rondeurs qu’il m’aide à assumer… et même à aimer.
Mais trêve de bavardage. « Telle que tu es ! », c’est une ode à l’amour toute en douceur. En 8 tomes, Kaname Hirama a réussi à mettre au premier plan l’adolescente qui, dans la majeure partie des shôjô, ne serait que figurante ; une silhouette à la cantine ou dans la cour qui n’a même pas une ligne de texte. Ou encore cette amie rondelette sur l’épaule de qui l’héroïne pleure pour chaque chagrin d’amour… Tsumugi, c’est un rayon de soleil, une jeune femme qui a su passer outre ses problèmes de poids pour garder le sourire. Ce qui fait son charme, évidemment !
Ce qu’elle ignore, c’est qu’un des garçons les plus populaires du lycée, Tagami Yukiya, aime les filles rondes. Un peu par fétichisme au départ, aimant « malaxer » ces rondeurs, ne fusse que les bras… pour finalement n’aimer que Tsumugi. Mais ça ne serait pas un bon shôjô s’il n’y avait pas des rivalités… et de fait : une « petite grosse » qui sort avec un beau gosse, ça ne plait pas à tout le monde ! Elle a beau être la jeune femme la plus adorable du monde, ça n’est pas logique aux yeux des élèves… quelle triste mentalité. Ce qui renforce malgré tout les doutes de Tsumugi qui est la première surprise de la situation, jusqu’au jour où elle découvre que son petit ami l’aime réellement.
Des sentiments réciproques qu’elle chérira tout en craignant de les perdre à chaque instant, à cause d’un manque de confiance en elle dû, justement, à ce physique qui lui a valu tant de brimades par le passé. À en arriver à avoir peur de perdre du poids…
Une superbe histoire d’amour, toute simple, qui nous emmènera dans le tourbillon de cette romance non dénuée de jalousie de la gent féminine et d’un nouveau prétendant tout aussi beau que le prince charmant. Avec en prime, l’épanouissement personnel de chaque protagoniste, notamment Tsumugi qui se découvre une vocation de diététicienne en aidant une élève à perdre du poids, et Tagami dont l’amour « superficiel » se transforme en sentiments sincères.
Un manga qui fait du bien au cœur de celles qui ne se pensent « pas assez bien » pour plaire. L’amour, ce n’est pas qu’une attirance physique, c’est un regard, un sourire, une complicité… Et Kaname Hirama elle-même découvrira l’impact de son œuvre sur elle-même dans sa perception de cette relation amoureuse et des personnages qu’elle a créés.
Alors dites vous bien, tous, que vous êtes beaux et belles, que vous avez du potentiel et que vous êtes riches de pleins de qualités ! Alors souriez et avancer la tête haute.
ShayHlyn.
Ce qui me gêne le plus dans ce genre de romance, c’est le graphisme vraiment trop « enfantin » des personnages féminins qui paraissent ne pas être sortis de l’enfance ! Ça décrédibilise tout le reste alors que le sujet est intéressant, mais on ne peut y croire !🙄
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Ah mais dans les shojos, on n’est pas dans le monde réel mais une sorte d’idéal fleur bleu, tout un univers mais je te vois pas mais vraiment pas lire ce genre de lecture. Si ce serait le cas, ce serait quasiment la fin de toute certitude, la fin du monde ;-)))
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Bien sûr que je ne vais pas lire ce genre de romance, mais c’est essentiellement parce que le graphisme est enfantin, et ça c’est rédhibitoire pour moi. Mais en lisant la chronique j’ai trouvé que le sujet (sans être grave) était intéressant à développer sur les complexes physiques ressentis et l’attitude de l’autre qui redonne confiance !
Ceci dit, je suis un grand romantique !😍😜
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Ah mais clairement, c’est pour les éternelles romantiques fleurs bleues qui veulent s’évader dans un rêve le temps d’une série. Et quand on parvient à s’identifier aux personnages, c’est encore mieux. Moi j’ai succombé compte tenu qu’on dirait souvent Marc et moi 😁
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