Les 7 tours du diable
Scénariste : Jean-Pierre Pécau
Dessinateur : Igor Kordey
Editeur : Delcourt Série B
Genre : Historique
Sortie : le 3 février 2021
Avis de l’éditeur :
Lettre de René Guénon à Vasile Lovinescu, Le Caire, 19 mai 1936 : « À propos de la contre-initiation, je pense que vous avez vu ce que j’ai écrit l’an dernier sur les « 7 tours du diable »… » Erlin et les Archontes sont désormais certains que non seulement les 7 tours existent, mais qu’elles sont en train de se réactiver.
Mon avis :
Après-guerre, 1949. Au mont Kholat, un groupe de randonneurs se retrouvent confrontés à une force surnaturelle, une masse gélatineuse recouvrant la neige sortant des abysses dévorant chaque membre.
Neuf corps retrouvés démembrés. Une enquête suivie par l’inspecteur Gleb au Kremlin, soulève le récit des 7 tours du diable, construites il y a de cela des siècles par des personnes proches des dieux. Un groupe de soldats éclaireurs se rendent à leur tour au mont démonisé mais ne rencontrent comme accueil qu’une mort effroyable. L’histoire se répète…
Au Caire, Maître Erlin qui suit de prêt l’évolution des tours décide de se rendre également en Irak, en quête de réponses quant aux traditions du Vril, l’ancienne magie d’Osiris, uniquement maîtrisables par les brillants, disparus depuis des siècles.
Il sera accompagné d’une alliée de taille : sa propre sœur Reka, une extravertie qui participe activement à des soirées libertines, mais qui fût surtout la dernière à s’être intéressée au pouvoir du Vril.
36ème opus de la saga Histoire secrète qui se penche sur les pouvoirs mystiques des 7 tours qui permettraient d’accéder à un autre monde de par leur interconnexions entre elles. Un récit fluide étendu sur 80 pages, qui se lit relativement vite de par ses planches dynamiques, qui pour certaines manquent de bulles.
Les principaux protagonistes sont particulièrement bien travaillés, comme Maitre Erlin à l’apparence d’un détective sérieux et convaincant. Par contre, était-ce utile d’insérer les déboires libertins de sa sœur au cœur de cette enquête onirique ? Pas sûr !
En dépit d’une trame plutôt accessible et intrigante, la qualité graphique signée Igor Kordey manque de répondant, et ce malgré quelques planches remarquables. Des décors soignés comme c’est le cas pour l’infrastructure des villes, les monuments prestigieux des pyramides mais nous noterons le travail bâclé des personnages tels que les soldats dont les visages sont à peine descriptibles.
A l’instar de la saga Jour J, l’histoire secrète apporte son lot de bons titres et d’albums plus que douteux. Les 7 tours du diable plaira aux aficionados sans toutefois porter le lecteur vers les astres tant souhaités.
Coq de Combat
Je ne suis pas un aficionado et ne peux donc pas être porté vers les astres tant souhaités !😜
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Je pense que cette histoire est directement inspiré du col de Dyatlov
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