Scénario & Dessins : Philippe Foerster
DL : 09/2020
Editeur : Editions du tiroir
ISBN : 978-2-931027-16-5
NB pages : 32
« Mon Pinocchio il était tout triste. Mais je savais quoi lui raconter pour le consoler… comment il était né, tout ça… »
Extrait de la quatrième de couverture (postface de Thomas Owen) :
Les personnages qui peuplent les souvenirs de Geppetta, le cauchemar de la drôle de petite gitane, mère-façonneuse, adoptive et tendre d’un Pinocchio taillé dans une plante géante de mandragore sont, comme il se doit, vilains, menaçants et cruels. Ils crachent des insultes et veulent détruire le monstre bien-aimé, le robot de bois, le p’tiot, l’espèce de Golem qui ne connait ni morale, ni sa force, qui étrangle par plaisir et déchaine inévitablement la colère populaire.
Réédition de l’album sorti en 1982 chez « Magic Strip » (15×24, dos toilé), ici dans un format plus grand (22×30), avec des planches restaurées (scans et couleurs ?) et une nouvelle couverture. Petit comparo ci-dessous. Le reste des visuels sont « maison », mes excuses pour les problèmes d’éclairage/mise au point.

Un album de Foerster est toujours un album qui apparait dans mon radar. Puisqu’il fait partie de ces auteurs au travail incomparable et unique que j’aime lire, même si dans le cas présent j’ai plus de trente ans de retard.
Une adaptation loin d’être littérale du conte de Carlo Collodi, mais qui colle néanmoins plus au conte d’origine qui est plus sombre que ce que laissent penser les moultes adaptations précédentes comme celle de Walt Disney.
L’éditeur résume bien ce que je pense de cet auteur : Il y a Philippe Foester, il n’y a pas d’«école Foerster» et voilà tout son mérite, et l’intérêt de le redécouvrir avec ce Pinocchio fantastique, burlesque, rabelaisien pourrait-on dire.
Je salue le gros travail de restauration de l’éditeur mais l’on reste sur un album court (trente deux pages, zéro supplément) à n’acquérir que si vous êtes fan de l’auteur, à éviter dans le cas contraire, d’où la note intermédiaire qui va suivre. Pour ceux ouverts à découvrir l’univers surréaliste et noir de l’auteur je pense qu’il faudrait s’orienter vers Le confesseur sauvage (plus cher mais qui présente une plus large palette de son travail).
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JaXoM
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