Scénario & Dessins : Sean Murphy
DL : 10/2020
Editeur : Urban Comics
ISBN : 979-10-26819-75-2
NB pages : 290
« Vous et vos amis, vous voulez ce que j’ai ? Alors, on va le faire à ma manière. Comme toujours. »
Résumé éditeur :
Le fléau Jack Napier est de nouveau derrière les barreaux, mais la sérénité est loin d’être de retour à Gotham, et encore moins au Manoir Wayne, où Bruce peine à retrouver équilibre et sérénité. Son pire ennemi n’a pas seulement ébranlé ses convictions et sa raison d’être, il a également durablement saccagé l’image de Batman et sa légitimité aux yeux des habitants de sa ville. La disparition d’Alfred n’est pas sans séquelle non plus, bien qu’elle laisse derrière lui un héritage inattendu : le journal d’Edmond Wayne daté de 1685, premier de sa lignée à s’être installé à Gotham et adversaire d’un certain Lafayette Arkham, dont les ossements ont été récemment découvert dans la cellule du Joker.
Vendu comme la suite de l’excellent Batman : White Knight sorti en Octobre 2018. Pour autant Batman White Knight était un album complet avec un final pas forcement ouvert, mais devant un tel succès critique, pourquoi se priver d’une suite ?
White Knight partait d’un principe simple, et si le Joker guéri de sa folie par un traitement d’Harley pouvait faire plus pour Gotham que Batman. Et si le plus gros Fléau de Gotham était en réalité Batman ?
Sans trop en dire Curse of the White Knight reprends un principe similaire. Tout semble pensé comme un film : le découpage des scènes, les twists à intervalles réguliers, les personnages développés, la fin à plusieurs niveaux de lecture et… les flashbacks dispensables. Ce petit bémol qui casse un peu le rythme de l’album en tête, tout est une franche réussite.
Visuellement Sean Murphy réalise peut être l’un de ses albums les plus aboutis, il a tout compris à ce qui fait que, pour moi, Batman est l’un des meilleurs personnages de comics. Il possède tout simplement la meilleure galerie de personnages. Ils sont marquants, détaillés et reconnaissables. Harley, Gordon, Barbara, Joker, Azraël c’est un vrai plaisir de les voir évoluer.
Un album (et le précèdent) qui rentre directement dans ma catégorie de meilleur album de l’année.
Urban a tout compris et met le paquet avec pas moins de trois autres versions (Une VC Fnac, une version N&B, une version plus grand format « luxe », 1500ex).
En bonus de fin d’album postface, galerie de couvertures, planches crayonnées, carnet graphique et biographies des auteurs. Respect.
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JaXoM
Exactement ! un des meilleurs albums de l’année ! je ne suis pas du tout connaisseur de comics, mais vraiment ces deux albums sont absolument géniaux, tant du point de vue graphique que narratif. Et nul besoin d’être un spécialiste en super héros pour les apprécier.
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