Scénario : El Puerto, RUN, Mud
Dessin : Tristan Evin, Ké Clero, Tomeus
Éditeur : Ankama éditions
98 pages
Date de sortie : 2 octobre 2020
Genre : Parodie comics, horreur, gore
…Est-ce que je peux garder la photo de ta copine pour les soirs où je me sentirai triste et seul ?
Présentation de l’éditeur
Avec ce DoggyBags 16, retrouvez-vous sur le siège passager -à la place du mort- aux premières loges de l’inexorable descente aux enfers de ces sociopathes sans foi ni loi.
Mon avis
Voici donc le nouvel opus de la série à succès (peut-être même culte) initiée par RUN et sa clique d’auteurs et dessinateurs déjantés. Cette fois l’album, calqué sur les comics d’horreur U.S des fifties, s’intéresse aux fous de la gâchette que ce soient des militaires, des amerloques tarés, fanas des armes, ou simplement des criminels. Trois récits donc; le premier (« Rotten Heart »), basé sur les agissements des sociétés privées de mercenaires, se passe en Afrique en 1994 et ne restera pas dans les mémoires ni par son sujet ni par le dessin. Avec le deuxième (« Tool »), sorte d’apologie des armes à feu, on monte d’un cran car l’histoire est racontée par les armes elles mêmes et donne froid dans le dos – je n’aimerais pas vivre aux U.S.A, entouré de fous furieux possédant plusieurs flingues chacun ! Le dernier (« Real Sociopath ! »), partant d’un fait divers réel, est une banale histoire criminelle assez intéressante. Le dessin des deux derniers récits étant – à mon goût – bien supérieur à celui du premier. Comme d’habitude une courte nouvelle (très chiante) et des articles sur les sujets abordés dans les trois récits étoffent l’album. Ces articles sont d’ailleurs passionnants et sauvent en fait l’album.
Bref, vous l’aurez deviné, ce seizième tome n’est pas à placer parmi les meilleurs de la série, loin s’en faut. Espérons que le prochain soit plus captivant…
Idem que toi ! Pas eu le feu sacré à la fin de l’album. Pas sur les dessins mais plutot des snénariis manquant d’epaisseur
A chaque album, je vous conseille le courrier des lecteurs (truculent) vrai ou faux c’est sympa. J’aime beaucoup les pas intermédiaires explicatives. Ca etoffe le tout
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une lecture qui m’a mis assez mal à l’aise. surtout la deuxième histoire. de ce point de vue là c’est réussi pour les frissons. Mais effectivement ça n’est pas le meilleur de la série.
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Une histoire qui confirme le nombre d’abrutis congénitaux qu’il peut y avoir dans ce beau pays…
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