François Truffaut

Scénario : Noël Simsolo
Dessin : Marek
Éditeur : Glénat
168 pages
Date de sortie :  19 août 2020
Genre : Biographie


L’homme qui aimait les femmes.

François Truffaut

Présentation de l’éditeur

Paris, 31 janvier 1981, 6e cérémonie des César. François Truffaut rafle la quasi-totalité des trophées de la soirée pour son chef-d’œuvre Le Dernier métro. Comme un symbole, le film qui se déroule pendant l’Occupation renvoie à cette période tourmentée pendant laquelle le jeune Truffaut s’est justement pris de passion pour le cinéma, passion qui le fera progressivement entrer dans ce monde… Protégé d’Henri Langlois puis secrétaire particulier d’André Bazin, il entre en effet dès le début des années 1950 comme critique aux Cahiers du cinéma où ses textes pamphlétaires font grand bruit. C’est ici, aux côtés de Claude Chabrol, Jacques Rivette, Jacques Demy, Éric Rohmer et Jean-Luc Godard, qu’il lancera la Nouvelle Vague, ce genre cinématographique français par excellence qui continue de faire rêver les cinéastes du monde entier.

françois truffaut glénat BD

 

Mon avis

Les films de François Truffaut ont eu une place importante dans ma boulimie cinéphilique durant mes jeunes années. Seul, avec Claude Chabrol, des cinéastes de la « nouvelle vague », Truffaut reste à jamais l’un des plus grands réalisateurs du cinéma français. Cette biographie présente sa vie, de son enfance d’enfant mal aimé (issu d’une fille mère dont l’époux reconnaîtra le bâtard) pendant l’occupation et la naissance de son amour pour le cinéma, à son adolescence de cinéphile passionné puis sa carrière extraordinaire, toujours accompagné de son complice Robert Lachenay, et sa mort tragique.

françois truffaut glénat

Le récit montre, par un cheminement subtil, son parcours, ses rencontres et amitiés avec d’autres grands cinéastes comme Chabrol, Resnais, Rivette, Godard, Rohmer, des acteurs comme Jean-Pierre Léaud (dont Truffaut avait fait son double cinématographique) et, surtout, Jean-Claude Brialy son acteur et ami de toujours. Mais aussi les actrices qu’il a employées et qui sont souvent devenues ses maîtresses ! De Jeanne Moreau à Catherine Deneuve, de Claude Jade à Isabelle Adjani, sans oublier Julie Christie et Françoise Dorléac ou Fanny Ardant qui fut sa dernière compagne, Truffaut a aimé les femmes, toutes les femmes et a souvent donné à ses actrices leurs plus beaux rôles. Comme les autres titres de la collection 91/2 de Glénat, cet album est surtout destiné aux cinéphiles car, si vous n’avez pas une certaine connaissance du 7e art, la plupart des personnes citées ci-dessus ne vous diront rien ! A noter aussi que Arte diffuse, en ce début octobre, un hommage à Truffaut avec la présentation de 5 de ses films les plus emblématiques.

JR

14 commentaires sur “François Truffaut

Ajouter un commentaire

  1. Je suis bien d’accord que c’est destiné aux cinéphiles mais pour une autre raison. Je trouve que cette BD est trop axée sur le parcours professionnel de Truffaut, à partir du 1/3 de l’album c’est une longue suite de tous ses films, ça manque d’anecdotes, d’émotionnel tout simplement , pour un « truffaut », c’est presque un comble mais lecture agréable néanmoins, 3 coeurs.

    Aimé par 1 personne

    1. Ben faut dire aussi que la vie de Truffaut a été une suite de réalisations de films et de drague amoureuse de ses actrices ! que pouvait-on raconter d’autre ?

      J’aime

  2. « si vous n’avez pas une certaine connaissance du 7e art, la plupart des personnes citées ci-dessus ne vous diront rien ! »
    Détrompe-toi, je ne suis pas un spécialiste du 7e art, mais toutes les personnes citées me parlent parfaitement ! Il faut dire qu’il s’agit d’une époque où je m’intéressais beaucoup plus au cinéma qu’aujourd’hui où ce n’est plus le cas par faute de sa médiocrité… trop de films aux scénarios indigents uniquement basés sur des effets spéciaux !🙄
    Par contre je n’aimais pas certains acteurs qui jouaient mal (Léaud, Brialy, Ardant…).
    Je ne garde un bon souvenir que du Dernier métro.

    Aimé par 1 personne

    1. En fait je ne parlais pas de toi; les gens de nos âges ont tous entendu parler de ces acteurs même s’ils ne sont pas cinéphiles, je parlais des jeunes générations plus acheteuses de BDs. C’est pourquoi je m’interroge sur cette édition qui parle d’auteurs et acteurs du passé …

      Fanny Ardant ne sait pas jouer ? oh, le monstre que tu es !

      J’aime

      1. « Fanny Ardant ne sait pas jouer ? oh, le monstre que tu es ! »
        Je n’ai pas dit ça, j’ai dit qu’elle jouait mal… c’est à dire qu’elle surjoue !… mais tout ça est affaire de ressenti et de goût… elle doit se croire au théâtre !😄

        Aimé par 1 personne

  3. tu crois ? bon, c’est certain que tous les jeunes que je fréquente ne lisent que des mangas (beuark !) Cependant, il y a beaucoup de gens ayant entre trente et quarante ans (mon fils le premier) à qui tu cites tous les acteurs et auteurs de ce volume et qui te regardent comme si tu leur parlais en chinois ! par contre Eastwood, Statham, Scwarzenegger, Stallone, Chang et autres gros bras, ils connaissent.

    J’aime

      1. On peut dire ça ! bien que les vrais cinéphiles ne s’arrêtent pas à leur génération car où seraient maintenant les Bogart, Cagney, Garbo, Dean et autres …

        J’aime

  4. à Dgege : oui effectivement, elle surjoue ! comme beaucoup d’acteurs de renom; certains allant même jusqu’à cabotiner (Pacino et De Niro par exemple)

    J’aime

    1. Je ne peux pas parler des américains car je ne regarde pas les films en V.O. (je ne maitrise pas l’anglais, ce que je regrette d’ailleurs mais je n’ai pas fait d’études… au taf à 17 ans !😢).
      Comme acteur de renom, je n’ai jamais aimé Delon qui avait toujours la même expression (il faisait la gueule !😠😄).

      Aimé par 1 personne

      1. même en français on voit qu’ils cabotinent ! pour Delon je suis d’accord et prétentieux en plus (souvent raconté par ses partenaires féminines)

        J’aime

      2. Oui, j’avais remarqué dans la dernière prestation de De Niro dans The Wizard of Lies (Madoff), qu’il cabotinait pas mal… mais c’est quand même un monstre d’acteur qui m’avait marqué dans Les nerfs à vif.😱

        Aimé par 1 personne

  5. Et aussi dans Raging bull. On n’a jamais autant dialogué sur le cinéma dans une chronique ! merci Truffaut

    J’aime

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑