Au pays des français
Auteur : B-Gnet
Éditeur : Fluide Glacial
Sortie : 24 juin 2020.
Genre : aventure, humour.
Un régal à lire au 3000e degré évidemment, tout en se délectant de faire les rapprochements entre les aventures du journaliste rouquin – tient, d’ailleurs il manque un chien dans cette histoire – et celles du héros de Spielberg – sans son fouet, zut alors !
Présentation de l’éditeur :
France. Terre de fantasmes et de légendes. Où les traditions côtoient le mystique et le fantastique.
Inanna Djoun, professeure d’archéologie et conservatrice pour le Musée Départemental de Babylone part en exploration dans ce pays exotique pour trouver de nouveaux trésors archéologiques.
Dans ce pays où le danger guette à chaque coin de rue, elle fera la connaissance de Demi-Pêche qui la guidera vers des trésors à la valeur inestimable.
Mon avis :
Dans un monde où Babylone a gardé toute sa superbe, où l’occident vient à peine de quitter l’ère médiévale, Innana Djoun trime à redorer le blason de son musée archéologique. Tout n’est que réchauffé, déjà-vu. Elle est donc envoyée en France pour ramener de nouveaux trésors historiques pour une exposition à venir.
La France, c’est la vision que Tintin, oui, oui, le personnage d’Hergé, a sur le monde en-dehors de l’Europe. Des personnages caricaturaux de ce qu’auraient pu être les hommes à peine sortis du servage, usant de moyens technologiques archaïques à côté de la civilisation Babylonienne qui est à la pointe de la modernité… tout en ayant gardé quelques rudiments de leur sanglant passé.
B-Gnet pointe avec humour et malice, l’accent montagnard des Alpes/Pyrénées, compare les garagistes à des Shamans dansant et chantant autour des voitures abîmées pour qu’elles soient protégées contre tout accident, … Les policiers et les petites mairies ne sont pas en reste, sans oublier le jeune Demi-Pêche (allusion à Demi-Lune dans Indiana Jones) qui accompagne notre héroïne un peu hautaine mais tellement drôle.
Un Indiana Tintin Jones au féminin, haut en couleur et en péripéties dont chaque ouverture de chapitre rappelle les couvertures des aventures de Tintin tout en donnant du fil à retordre à notre archéologue, à l’instar de son « presque homonyme » Indiana Jones.
Un régal à lire au 3000e degré évidemment, tout en se délectant de faire les rapprochements entre les aventures du journaliste rouquin – tient, d’ailleurs il manque un chien dans cette histoire – et celles du héros de Spielberg – sans son fouet, zut alors !
ShayHlyn.
Je crois que je vais me laisser tenter !
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