Scénario : Mariko Tamaki
Dessin : Steve Pugh
Éditeur : Urban comics
200 pages
Date de sortie : 15 mai 2020
Genre : société
Toc-toc. Qui c’est ? Harley. Harley qui ?
HARLEY-LOUIA !
Présentation de l’éditeur
C’est avec une bonne dose d’insouciance mais à peine cinq billets verts en poche que la jeune Harleen Quinzel débarque, seule, dans l’une des villes les plus dangereuses du monde : Gotham City. Du haut de ses quinze ans, et de pas mal de mauvaises expériences, rien ne semble pouvoir l’impressionner. Recueillie par Mama, une drag-queen au cœur d’or, Harleen apprivoise sa nouvelle vie, sa future meilleure amie Ivy et les nouvelles problématiques qui s’imposent à elle : injustice, intolérance, violence… Aussi, quand le cabaret de sa bonne fée Mama devient la nouvelle victime d’entrepreneurs sans état d’âme, Harleen change de ton. Pour autant, une question reste en suspens : mettre sa rage au service de l’action, oui, mais aux côtés de qui ? La militante pacifiste Ivy ou l’anarchiste et très énigmatique Joker ?
Mon avis
Harley Quinn est un personnage des plus attachants dans le monde de DC comics. Tous les lecteurs savent que la doctoresse Harleen Quinzel est devenue folle-dingue au contact de son patient de la prison d’Arkham, le JOKER. Mais dans cet album il faut oublier tout ça ! l’auteur reprend à son compte les origines de la fille à la batte de base-ball, en fait une gamine délurée dont la mère est absente, nous montre une bande de drag queens plus émouvants les uns que les autres, une copine de classe noire nommée Ivy (hé oui !), un Joker des plus bizarres et une bande de promoteurs sans scrupules dont le fils est le pire de tous. Une origine revisitée des personnages dans un monde bien actuel avec ses riches pourris, ses pauvres qui perdent tout le temps, sa nature et ses valeurs en danger face à l’argent et au profit. Pas étonnant que la scénariste Mariko Tamaki soit une jeune autrice canadienne d’origine japonaise, lesbienne et passionnée des comportements bizarres et des communautés en marge de notre société pourrie. Elle nous fournit ici une histoire éclatante, où l’on rit souvent, aux personnages bien réels et contemporains. L’artiste britannique Steve Pugh augmente le plaisir par ses illustrations talentueuses. Enjoy !
JR
très chouette histoire avec des personnages bien construits et attachants. et un dessin très agréable. même note.
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