Dessin : Tieko
Scénario : Stéphane Piatzszek.
Éditeur :Grand Angle.
Sortie :3 juin 2020.
Genre : aventures.
64 pages.
« Votre nature féminine capricieuse et frivole vous fera bientôt oublier ces paroles… »
1642, le destin de trois filles de rien exilées de France vers l’île de la tortue pour devenir femmes de flibustiers.
En 1642, deux ans après son héroïque reprise de l’île de la tortue aux Anglais, le gouverneur Levasseur fait venir des prisonnières françaises, voleuses et prostituées, pour servir d’épouses aux flibustiers et sédentariser la population. Parmi elles, Quitt, Apolline et Louise, trois femmes catapultées dans un monde violent et exclusivement masculin, vont conclure un pacte d’amitié pour s’entraider et survivre coûte que coûte. Mais dans cette période de fureur, leurs routes et leurs aspirations vont bientôt diverger, mettant leur amitié puis leur vie même en péril.
Mon avis.
Pour ne pas subir un naufrage par manque de chronique, le capitaine Samba part à la conquête non pas d’un nouveau monde mais à l’abordage d’une nouveauté BD, la promesse de la Tortue prévue normalement en 3 tomes. Pas de chance pour les auteurs enfermés dans la cale car on m’appelle dans le monde de la piraterie, Samba le sévère à cause de mes chroniques au vitriol.
Mais ne jugeons pas trop vite, lisons donc ce 1er opus moussaillon !
Je tique déjà avec la couverture, des femmes, mais que font ces donzelles sur les mers ? Ah mais l’astuce( cfr le résumé) est intelligente de la part du galérien Piatzszek ( kilomètre zéro, commandant Achab) pour mettre en avant son trio féminin. Le scénario distille habillement plusieurs bouteilles de rhum comme la vengeance, les canonnades, la situation diplomatique de l’époque, la séduction, les mœurs et coutumes d’une ville corsaire, les dogmes religieux, les autochtones et autres fourberies. Bref, c’est nettement plus riche que je ne l’aurais pensé.
Bon, de là à y croire totalement , il y a une pagaie que je ne franchirais pas mais je dois avouer que j’ai ENVIE d’y croire car l’empathie est de mise pour notre trio. Pour nous y accompagner, on retrouve à la barre Tieko ( nettement plus facile à écrire que son scénariste !) . Chez Grand Angle, on lui doit des séries comme Hindenburg ou Tomoë. Un dessin assez classique mais on sent que l’artiste s’est décarcassé pour bien tenir la barre.
Bref, une bonne surprise finalement bien que ça ne révolutionnera pas le genre mais je me réjouis de lire la suite.
Souquez matelots !
Sambabordage.
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