Dessin: Griffo.
Scénario:Stephen Desberg.
Editeur : Glénat.
Sortie : 05 février 2020.
56 pages.
Genre : fantastique.
« Dans quel monde vivons-nous donc ?»
Une malédiction du passé. Un fléau du futur.
An 3500. Shayne, l’amazone bardée de cuir et de métal, parcourt une Terre dévastée à la poursuite des derniers ennemis de la civilisation : une race de parasites prenant le contrôle des humains. Bien des années plus tôt, en 1875, Oliver Page, un jeune archéologue en mission dans le désert de Perse, découvre la tombe d’un roi inconnu à l’intérieur de laquelle siège un trône fait d’or et de pierre. Ses recherches l’amènent ensuite à mettre la main sur de mystérieux anneaux, réveillant une antique force enfouie. Une malédiction dont les conséquences sur l’avenir pourraient être dévastatrices… Oliver est-il celui par lequel l’entité parasite du futur a été réveillée ou la clé pour l’anéantir ? Et si c’est le cas, comment Shayne va-t-elle pouvoir entrer en contact avec lui ?
Mon avis
Bon, j’en suis à ma 3e révision de cette chronique. Je sais que Dgege pense qu’on se ramollit mais là, il fallait que je lisse un peu mon mordant.
Une fin de diptyque dans la lignée du tome 1 sorti il y a tout juste un mois, un laps de temps que nous pouvons aisément remonter dans nos mémoires. En lisant ce tome 2, j’ai toujours ce sentiment d’emballement de l’histoire au détriment du jeu d’acteur. Je me suis presque cru dans une série B vu que tout était presque possible avec les allers-retours temporels de nos héros. Dommage que les auteurs aient oublié la touche d’humour indispensable à ce style pour faire passer la pilule. J’y ai aussi noté un manque de suspense flagrant, il faut dire que les dialogues sonnent souvent d’une autre époque. L’idée de base n’est pas mauvaise, on comprend même le ressort de l’histoire, son mécanisme quantique mais il manque ce petit grain de passion pour captiver le lecteur. Un peu en roue libre sur ce coup là nos deux auteurs confirmés.
Comme conclusion, la momie qui rencontrait HG Wells méritait certainement mieux !
Samba.
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Tu as ma bénédiction mon fils… j’aime quand les notes sont sévères lorsqu’on n’est pas convaincu par sa lecture… à fortiori quand les auteurs ont un certain standing !😉
Les allers-retours temporels m’ont fait penser à une série américaine où tout était possible (Timeless) qui était cependant plaisante à regarder.
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