Dessin : Arnaud Poitevin.
Scénario : Régis Hautière.
Éditeur : Rue de Sèvres.
Sortie : 22 janvier 2020.
60 pages.
Genre : humour
« Puissance, robustesse, virilité…et les pilotes sont en harmonie parfaite avec la machine ».
Le résumé.
Décembre 1910. Le Palais de l’Élysée est victime d’un cambriolage. Le Président Fallières découvre son coffre-fort pillé : bijoux et liasses de billets ont disparu, mais plus important encore, des documents ultraconfidentiels, susceptibles de mettre en péril la sécurité du pays, ont été dérobés. Seule une carte de visite avec un lapin dessiné, est retrouvée dans le coffre-fort. Plus de doute, il s’agit de l’œuvre d’Arsène Lapin, gentleman cabrioleur.
Mon avis.
Voilà bien une lecture que j’attendais avec une certaine envie. Les spectaculaires, c’est la certitude de passer un chouette moment dans un univers délirant et rocambolesque. Pour ce 4e opus, on nous invite à une course automobile endiablée entre Paris et Berlin en passant par Bruxelles (quelle bonne idée !). Je ne sais pas vous mais ce genre d’histoire me fait tout de suite penser au dessin animé les fous du volant, j’étais presque sûr de voir à un moment donné Diabolo et Satanas ou la belle Pénélope débarquer dans une case.
Mais on nous propose bien mieux à la (grand’) place avec le baron Gehard Schlüssen von Mümuth et une multitude de personnages très connus de la BD. C’est d’ailleurs un réel plaisir de scruter les cases pour les découvrir. Cette BD est remplie de petits détails savoureux qui me fait dire qu’une deuxième lecture me semble indispensable pour tous les dénicher. On a aussi de nombreux jeux de mots (Le Lapin a été cuisiné à toutes les sauces) et d’effets comique bien sentis.
Voilà comme d’habitude, les spectaculaires nous ont enthousiasmés par leur humour et par leur folie douce communicative.
Et maintenant place à la musique.
C’est le plus grand des voleurs,
Oui, mais c’est un gentleman. (Ce n’est pas un journaliste ?)
Il s’empar’ de vos valeurs (ici, c’est une correspondance amoureuse)
Sans vous menacer d’une arm’. (Oui mais il déplace les panneaux de signalisation)
Quand il détrouss’ une femm’, (attention pas touche !)
Il lui fait porter des fleurs. (Nettement mieux que des pleurs)
Gentleman cabrioleur
Est un grand seigneur. (Il parait aussi qu’il est comme notre Albert II, un serial géniteur)
Il vient chez vous la nuit (il ne supporte pas la lumière ?)
Sans déranger votre sommeil. (Encore heureux, déjà qu’il nous dévalise !)
Il décroche sans bruit (bien oui s’il ne nous réveille pas !)
Le tableau acheté la veill’, (c’était un faux de toute façon)
Puis avant de partir, (n’oublie pas mon petit soulier)
Après ses coupables travaux, (d’Hercule ?)
Il laisse un mot sur le piano. (Une partition ?)
C’est le plus grand des voleurs, (oui on le sait)
Oui, mais c’est un gentleman (ça demande vérification)
Et chaque femme à son heure (c’est un acteur comme Rocco ?)
Rêve de voir son visag’. (fade to grey )
De l’actrice à la danseuse (hé oh laisse en aussi pour les autres !!)
Et l’épouse la meilleur’, (ah quelle drôle d’idée)
Gentleman cabrioleur
A gagné le cœur. (Du système ?)
Samba.
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