Scénario : Alexandre Astier
Dessin : Steven Dupré
Éditeur : Casterman
48 pages
Date de sortie : janvier 2018
Genre : humour
« – Qu’est-ce que vous avez reçu ? Une flèche ?
– Une botte ! »
Présentation de l’éditeur
Arthur et ses sujets de Kaamelott pénètrent dans le mystérieux Antre Du Basilic pour une de ces odyssées souterraines périlleuses qui peuplent la carrière des aventuriers en quête de gloire et de trésors. Cette fois, le labyrinthe est habité par le terrible Basilic, une créature capable, si vous avez le malheur de croiser son regard, de vous changer en pierre…
Mon avis
Je ne suis à priori pas un grand fan des adaptations de séries télé en BD. A quelques exceptions près on a souvent droit à un bouquin qui sent le produit marketing à plein nez et donc à un ratage complet d’un point de vue bédéphile.
Avec Kaamelott la donne est un peu différente parce que le créateur, auteur et interprète de la série TV est aussi aux commandes de la BD. Alexandre Astier est un touche à tout qui a ce petit côté énervant de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent. Et puis, je suis un grand fan de cette comédie Arthurienne, de l’écriture d’Astier, de son humour décalé et de sa façon de diriger ses comédiens, ce qui peut tout autant lever mes a priori que les renforcer !
Évidemment, même si on y retrouve toutes les qualités d’écriture d’Astier, l’ambiance et les situations rocambolesques de la série télévisée, la BD est un cran en dessous de l’œuvre originelle. Tout simplement parce qu’il manque ce formidable jeu des acteurs de la version télé qui en fait tout le sel. Le ressort comique de cette série est une habile alchimie entre des textes et des dialogues ciselés à la perfection, des situations totalement absurdes et un jeu d’acteur sans esbroufe et d’un naturel saisissant de réalisme.
Le lecteur devra donc faire appel à sa mémoire ainsi qu’à ses talents d’acteur et lire l’album en jouant les personnages. En réussissant cet exercice, l’album revêtira alors sa parure comique sans laquelle il n’aurait que peu de saveur. Eh oui ! Kaamelott sans les voix de Kaamelott, c’est pas pareil !
Côté dessin, Steven Dupré s’en sort avec les honneurs. Les personnages ont les traits des acteurs, avec parfois un peu de maladresse, mais enfin on les identifie sans problème. Le tout rentre dans les codes de l’héroïc fantasy sans fioritures et sans grands effets, l’essentiel de cette série étant les personnages et les dialogues.
Concernant l’histoire qui vous paraitra d’une banalité affligeante si vous êtes un féru du genre héroïc fantasy, cette quête ne vous surprendra pas et vous n’en saurez la fin que dans le prochain volume.
Loubrun
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Je ne peux juger ces BD car je n’en ai lues aucunes… mais comme je l’ai déjà dit, j’ai du mal avec les adaptations de versions originales d’un art différent.
Je privilégie toujours l’édition originale car, à quelques exceptions, il est difficile de réaliser de bonnes BD d’après des succès vidéos (Jeu des acteurs) comme il est difficile de réaliser des films d’après des succès BD qui accouchent souvent de daubes consternantes !
Donc pour Kaamelott, je n’ai pas assez de talent d’acteur pour jouer les gags des personnages dans ma tête alors que la vidéo me fait mourir de rire sur une seule expression d’Arthur, Perceval ou Karadoc ! ☻☻☻
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Alexandre Astier n’est pas mauvais dans l’exercice de l’adaptation. Mais effectivement les BD n’arriveront jamais à la hauteur de la série
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