Scénario : Olivier Péru
Dessin : Stéphane Bervas
Éditeur : Soleil
52 pages
Date de sortie : janvier 2017
Genre : anticipation, fantastique
« – Qu’avez-vous trouvé la-bas, monsieur ?
– La fin du monde, Capitaine …endormie dans un virus capable théoriquement de provoquer l’extinction d’une espèce.
– Théoriquement ? »
Présentation de l’éditeur
Les îles japonaises sont ravagées par les zombies. Mais dans un village de montagne, un millier de civils, des militaires et des chercheurs tiennent bon. Ils ont en leur possession une momie plusieurs fois millénaires à partir de laquelle le virus a été créé. En explorant les origines du mal, les scientifiques espèrent lui trouver un remède ; ils ne reculent devant aucun sacrifice, aucune expérience, pour arriver à leurs fins. Le résultat de leurs travaux pourrait aussi bien offrir une deuxième chance à l’humanité que la précipiter vers une extinction plus rapide.
Mon avis
Et de 3 ! Après la France et la Suède, c’est au tour du Japon de subir l’assaut des hordes de morts-vivants. Ce spin-off de la série Zombies imaginée par Olivier Péru met en scène une invasion dans un pays différent dans chaque album. Olivier Péru est très fort car il trouve à chaque fois une idée nouvelle qui donne une tonalité originale à sa série et lui permet de sortir du lot. Ici, il commence par exposer l’origine du mal en lui donnant un socle scientifique, base qui devrait permettre également de trouver une solution à l’épidémie. Se posent alors les questions suivantes : la science peut-elle tout résoudre, et jusqu’à quels sacrifices l’Homme peut-il aller pout tenter de préserver l’espèce ?
Le personnage de Daisuke, scientifique sûr de lui et totalement dénué d’empathie qui pense avoir entre les mains la solution, porte à lui tout seul ces deux questions auxquelles chaque lecteur apportera sa propre réponse.
Ce scénario est très riche et révèle une fois de plus que les vivants sont au moins aussi dangereux que les morts-vivants !
Graphiquement, Stéphane Bervas fait suite à Nicolas Petrimaux et Arnaud Boudoiron. S’agissant d’une série constituée de one shot, le changement de dessinateur et de style ne pose pas de problème. Mais des trois dessinateurs, c’est sans doute Bervas qui tire le mieux son épingle du jeu et s’approche au plus près de l’excellente prestation de Sofian Cholet sur la série mère. Je mettrais juste un bémol sur un découpage un peu trop serré donnant des planches chargées de cases souvent trop petites. La densité du scénario aurait mérité une pagination plus longue.
Amateurs du genre, ne craignez pas la lassitude de la zombification avec cette série qui à chaque fois apporte sa petite touche personnelle au genre.
Loubrun
les autres tomes
la série Zombies (du tome 0 au tome 4)
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