Tome 5 – à l’origine du mal
Dessin : Régis Penet
Scénario : Didier Convard, Gilles Chaillet, Eric Adam, Pierre Boisserie
Editions Glénat
Collection Grafica
64 pages – cartonné
Parution : 01 février 2017
Péplum historico-fantastique
Présentation :
Une ville immortelle. Une damnation éternelle.
306. Constantin Ier règne sans partage sur un empire s’étendant de la mer du Nord à l’Orient. Samère, Hélène, fervente chrétienne, le pousse à la conversion et à imposer la religion du Dieu unique à tous ses citoyens. Les familles Leo et Aquila sont toujours les gardiennes et les garantes de la stabilité du Palladium, mais elles doivent désormais célébrer leur culte de manière clandestine. L’Empereur vient de fonder une seconde capitale pour l’Empire Romain d’Orient : Constantinople. Sous la pression de sa mère, il impose la religion chrétienne. Pour ce faire, il crée auprès des Romains un épouvantail qui les poussera à embrasser sa foi : il invente le Diable ! Il trouve dans l’antique culte du Palladium un bouc émissaire tout indiqué, et monte une machination pour désigner cette ancienne croyance, ainsi que ses adorateurs, à la vindicte populaire. Mais Ker, la déité prisonnière de la statue, usera de tous ses pouvoirs maléfiques pour briser les plans de l’Empereur…
Mon avis :
Cet album clôture le premier cycle de la série, celui consacré à la période de l’Antiquité. Régis Penet qui était au dessin du 1er tome vient logiquement achever cette première période historique. Son style réaliste reste parfaitement adapté au propos.
Du côté du travail des scénaristes, mon point de vue n’a pas varié : le mélange de BD historique avec un récit fantastique passe parfois difficilement. Même si l’époque était très réceptive aux croyances et superstitions, parfois complètement extravagantes, l’association de ces deux genres ne me semble pas vraiment pertinente. C’est sans doute mon intérêt pour la culture antique traditionnelle qui conditionne ma lecture. Par ailleurs, l’éclairage historique du professeur Bertrand Lançon en fin de tome vient contrebalancer ma perception. Une fois de plus, son dossier apporte nuances et précisions sur le contexte, ce qui invite à une relecture plus attentive et plus sensible à la démarche des auteurs. La série est donc intéressante et ouvre des possibilités de questionnement sur l’état de nos connaissances historiques des grandes étapes de l’histoire romaine. Cette stimulation à la réflexion critique agrémente un récit dessiné de manière académique et dont la lecture reste un bon moment de plaisir.
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Skippy
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