BLUE ESTATE tome 1

Couv_141807.jpgpreview_page.jpgHistoire originale : Viktor Kalvachev et Kosta Yanev
Scénario : Osborne, Andrew
Dessin : Viktor Kalvachev, Tony Cypress, Nathan Fox et Robert Valley
Couleurs : Kalvachev, Viktor
Editeur : Ankama Éditions
Dépot Légal : 10/2011
Nb Pages : 80

Visualisez la sérénité ! Prenez l’exact opposé de la sérénité : une surdose d’adrenaline, une bd d’une rare violence, une comédie corrosive, des alliances foireuses, des quiproquos, des héros désespérés, d’impitoyables bad boys et une puissance de feu maximum.
Vous êtes maintenant dans l’état d’esprit de Blue Estate !

30729_1314742786_21_30729.jpgVoila comment un ersatz de Steven Seagall introduit ce polar à paillettes Hollywoodiennes. Si l’ouverture est surprenante, le reste est à l’avenant. Une kyrielle de personnages, aux profils convenus, vous mitraille les prunelles de leur présence et de leur disparition. La starlette sur le déclin est saoule du matin au soir. Les mafieux sont complètement cintrés et paranos jusqu’au bout de la ligne de coke, les effeuilleuses professionnelles sont des plus tatouées et galbées. Les références au cinéma (Snatch et/ou Get Shorty) ou au roman (de Dennis Lehanne, de Donald Westlake) sont précisément en filigrane. Cela donne une grande pantalonnade aussi noire que drôle. C’est vif, sauvage et Viktor Kalvachev utilise l’hyperbole avec brio : l’improbable engendre le rire !

Dans ce tome, regroupant les quatre premiers volumes, le scénario se met en place sûrement, les scènes s’enchaînent et se recoupent ; on comprend vite que chacun est lié dans cette affaire dont on ne comprend pas encore tous les enjeux.

Le grand remue ménage scénaristique avec son côté joyeux a les défauts de ses qualités. Il est difficile pour le lecteur de s’y retrouver. Une relecture est souvent nécessaire pour fixer le scénario. Mais ce n’est pas plus mal : cela permet de trouver des détails cocasses inaperçus au premier passage.

 

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Reste une partie graphique intéressante. Quatre illustrateur se relaient : Viktor Kalvachev, Tony Cypress, Nathan Fox et Robert Valley. Cela donne un dessin nerveux, expressif. Ce coté punchy du dessin est renforcé par l’alternance des dessinateurs et cela parfois au milieu d’une planche. Cela surprend même s’il est difficile de faire le distinguo. Le format « comic » est bien respecté avec des add-on à intervalles réguliers qui renforcent le coté humoristique.

ep1_wlppr01_1600x1200_A_PERV.pngCe premier titre de la fraîche collection Hostile Holster des éditions Ankama a tout pour plaire aux amateurs de polar. Le scénario mené tambour battant, ne vous laissera pas vous reposer. Mais attention, ne vous attendez pas à une grande profondeur des personnages. D’ailleurs, nous ne sommes pas là pour cela !

“BLUE ESTATE it’s a state of mind”. Viktor KALVACHEV

Note : 8.5 / 10

Tigrevolant

Un commentaire sur “BLUE ESTATE tome 1

  1. Je ne connaissais pas du tout cette série. Pas trop mon truc les polars mafieux .Sinon, belle recherche pour trouver des illustrations adéquates.

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