Dessin: Francis Bergèse
Editions Idées+-Passion BD
Plein vol collection
Sortie : 15/04/2012
Prix conseillé : 30,00€
ISBN : 9782916795553
Portfolio,pin up, aviation
Dessin: Francis Bergèse
Editions Idées+-Passion BD
Plein vol collection
Sortie : 15/04/2012
Prix conseillé : 30,00€
ISBN : 9782916795553
Portfolio,pin up, aviation
Tome 1 : L’Odyssée de Sir Ernest Shackleton
Cycle 1 [Épisode 1 / 2]
Scénaristes : Jean-François HENRY, Jacques MALATERRE, Hervé RICHEZ
Dessinateur : Olivier FRASIER
Paru le 30 Mai 2012 chez Grand Angle.
Vingt-huit hommes prisonniers des glaces…
Editions Dargaud
Sortie : 29/06/2012
56 pages
Prix conseillé : 13,99 €
ISBN : 9782505013778
Courses automobile, Histoire, Nazisme
Résumé (de l’éditeur) : On tremble en lisant ce dernier épisode de Grand Prix, car chacun sait que, au-delà de la hantise de l’accident fatal, c’est un autre drame qui se joue. Mondial, celui-là. Chacun sait que derrière le vrombissement des moteurs résonne le claquement des bottes, que derrière les cris des directeurs de course, les vociférations d’un « conducteur » à la tribune déchirent le silence… C’étaient des sportifs, et ils voulaient être les meilleurs ; le gouvernement de Hitler leur donnait la possibilité de gagner. Devaient-ils refuser ?
Mon avis : Troisième et dernier tome d’une série de grande qualité scénarisée et dessinée par Marvano. L’auteur nous explique par le détail les prémices de la seconde guerre mondiale via le prisme de la course automobile. Les constructeurs allemands sont instrumentalisés par le régime nazi pour faire de la propagande. Et cela devient de plus en plus difficile pour ces pilotes, qui sont de réels dieux vivants, de ne pas remarquer la dérive vers laquelle ils sont poussés inexorablement. Dans ce tome, Marvano nous décrit le déclin annoncé de la suprématie allemande sur les « Grands Prix ». La guerre va tout balayer y compris les amitiés entre pilotes au delà des nationalités. Les ordres idiots et ineptes des Nazis ne sont pas en reste. Certains pilotes meurent en course ou lors de tentative de records de vitesse, d’autres pensent à fuir l’Allemagne. Parallèlement à une succession de faits tragiques et programmés par les nazis, Marvano nous décrit le parcourt du pilote britannique Leslie Toliver, pilote officiel Mercedes, qui s’accroche lui à son volant alors qu’il voit sa situation se détériorer en Allemagne. Fiancé à une juive, il va se battre, parfois au péril de sa vie, pour sauver des juifs de la barbarie et les sortir d’Allemagne. Le régime nazi finira par le considérer comme un espion.
Par le biais d’un sujet léger et futile pour certains, la course automobile, Marvano nous raconte une page de l’Histoire très peu connue par nos contemporains avec en arrière plan la persécution et l’élimination systématique des juifs mais aussi des handicapés ,faibles d’esprit, malades mentaux et invalides. Un album bouleversant où la course automobile devient secondaire et où émerge un cri de désespoir devant les horreurs du régime nazi.
Le dessin de Marvano est dans la droite ligne des deux premiers tomes. Le scénario se fait sur deux plans. La partie « Toliver » est bien rendue, très sensible. La trajectoire de vie du pilote britannique est très particulière. Le lecteur va le découvrir au fil de l’album. Le second plan est la succession des évènements qui amène la seconde guerre mondiale. Certains faits sont très connus et déterminants (la visite de Chamberlain à Berlin), d’autres sont moins connus, mais parfois avec une incidence tragique comme le fichage des juifs, leur spoliation tant au niveau des biens que des droits civiques. Cette énumération peut passer pour le lecteur comme plus indigeste mais elle a un rôle bien précis, celui de planter le décor et quel affreux décor…
Je terminerai cette chronique par la citation de Franz Kafka (1883-1924) qui est inscrite sur la page de garde de l’album. Elle cadre bien l’état d’esprit de ce troisième et ultime album : « On voit le soleil se coucher lentement, et pourtant on s’étonne qu’il fasse soudain noir. »
Extraordinaire série ! Merci Monsieur Marvano !
Graphisme : 8,0/10
Scénario : 9,0/10
Moyenne : 8,5/10
Capitol.
Auteur: « Kazé Seinen »
224 pages
Dépôt légal 11/2011
« Suicide island« , titre d’une nouvelle série très équivoque montre des jeunes gens ayant attenté à leurs jours mais qui ont échoué dans leur tâche. Ils doivent faire face à un dilemme nettement plus délicat : la survie !
Une trentaine de personnes, filles et garçons se retrouvent, à leur insu, prisonniers sur une île déserte, sans le moindre besoin de base.
Pour ces individus qui jusqu’alors voyaient la vie en noir, êtres moroses sans le moindre avenir défini, une nouvelle voie s’affiche devant eux : le choix !
Le libre arbitre leur est toujours proposé : vivre ou mourir!
Devant faire face aux instincts les plus bas, les plus primitifs, tels que le viol, la crainte d’autrui, chacun devra puiser dans ses propres ressources jusque dans ses retranchements afin de lutter dans le but de peut-être dénicher et découvrir son but parmi les vivants.
Néanmoins, dans cette quête de vérité, leur plus grand obstacle concerne la confiance vis-à-vis des autres et envers eux-mêmes, caractéristique commune, qui leur manque tellement depuis toujours.
Ce premier tome signé « Kouji Mori » est une véritable réussite. Tout en s’attaquant au thème du suicide chez les adolescents et jeunes adultes, de prime abord, tabou et dénigré, l’auteur nous régale par une poésie de vie au travers d’un trait fort prononcé, accentué de sentiments forts, humains, tantôt combattifs, plus tard désespérés.
Au fil du scénario, on découvre peu à peu les différentes facettes des premiers personnages centraux, leurs forces et faiblesses, leurs attentes ou leur résignation.
« Sei » héros de l’histoire, subit, insuffisamment mature, mais décide par fatalité ou par idéal de réagir, de forger ses propres repères dans l’espérance de devenir autonome et envisager d’être leader et non plus uniquement de suivre le troupeau.
C’est ainsi que démarre la plus terrible épreuve de sa vie ou plutôt de sa survie !
Au premier contact, nous pouvons déduire une comparaison nette et franche avec le manga « Battle Royale » reprenant le thème de la survie de jeunes adolescents sur une île inhabitée.
Mais, en tout les cas, au travers de ce premier tome, la similitude ne s’imprègne aucunement de cette justification. « Kouji Mori » développe son propre cheval de bataille, affichant davantage la psychologie humaine qui semble d’entrée de jeu fort prometteur.
Le seul petit regret réside au niveau des portraits de certains personnages, quasi en permanence recouvert de sueurs et parfois crayonné d’un trait insuffisamment clair pour les distinguer les uns des autres.
Par contre, certains plans, tels que le passage en plongée, sont de grandes finesses, apportant vie et chaleur dans ce contexte de désarroi.
Une histoire qui mérite de s’y attarder, le second volume risque fort d’être crucial pour le public.
Dessin : Brüno
Préface :Dionnet, Jean-Pierre
Dépot légal : 05/2012
Editeur : Glénat
Collection : [Treize étrange]
Planches : 145
Lecteur de BD, si tu cherches une œuvre qui apporte son tribut au cinéma de série B ou Z, cet UFO est pour toi. Si tu veux un scénario foutraque mêlant pornographie, militaires recherchant l’arme ultime, monstres marins, extraterrestres, complot militaire, manipulations de l’industrie pharmaceutique, arrête-toi et recueille-toi.
Le moins que l’on puisse dire c’est que Brüno, dans sa nouvelle publication, fait fort. Si le début est un peu poussif, le scénario s’accélère et décontenance le lecteur. A la lecture de la préface (Brüno s’est adressé à un spécialiste du genre : Jean-Pierre Dionnet, le co-fondateur de Métal Hurlant et des Humanoïdes associés), l’amateur de BD est perdu : qu’est ce que cela veut dire ? Si cela part dans tous les sens, tu ne décroches pas avant la fin. Finalement, cette préface titille, appelle à la relecture et là tout s’éclaire. Brüno mêle ainsi les codes du film d’horreur, du porno et de la Série Z avec un bonheur évident.
Lorna est un livre truffé de clins d’œil qui raviront les amateurs du genre. Cela va du Wess Craven « La colline a des yeux » (censuré car classé X au début de son exploitation) à « King Kong » transformé en immense femme de cinquante mètres se promenant nue à travers la ville, en passant par le «docteur Folamour» de Stanley Kubrick avec ses bombes lancées par des militaires dingos, ou encore « docteur Jekyll/ Mister Hyde » de Robert Louis Stevenson. Quand à la plastique des filles, la référence au réalisateur Russ Meyer est nette. Enfin, le coté médiocre des personnages est renforcé par la présence impromptue de publicités pleines pages de type « revival ». Ouf ! Quel cocktail ! Mais il n’est nul besoin de connaître ces références pour apprécier la lecture de ce road-movie halluciné.
L’album tire également son originalité de son graphisme épuré, marque de fabrique de Brüno, et de sa coloration en bichromie, à dominante jaune et orange de toute beauté. Gros plans, gaufrier, pleines pages tout est bon pour insuffler une gifle visuelle. Et en bonus, une surprise vous attend dans la jaquette !
C’est drôle. C’est délicieusement subversif. C’est du très bon. Lorna est un concentré d’humour à prendre totalement et surtout au second degré. Comme le dit Jean-Pierre Dionnet ce livre est dangereux. Incontournable pour les amateurs de pulp et de contre-culture.
9.5 / 10
Tigrevolant
Auteurs : Cothias,Ordas et Galland.
Editeur : Grand Angle
Sortie : 07/2012
Aux armes citoyens.
Sidoine a payé très cher sa liberté. Il a laissé une main au bagne d’enfants, que la justice préférait appeler “colonie pénitentiaire“. Rentré chez lui, il découvre que la maison de son enfance ne lui appartient plus. Elle est occupée par Aurélie, la fille de son ancien patron, une institutrice aux manières de suffragette, qui se laisse séduire par la douceur et la rusticité du jeune garçon.
Révoltée par son sort, Aurélie décide de dénoncer publiquement la façon dont la société traite ceux qui ne peuvent pas se défendre. Epaulée dans son combat par Maître Merzin, un avocat mondain qui ne cache pas ses ambitions politiques et son amour pour Aurélie, la campagne d’informations qu’elle mène est un succès jusqu’au moment où le doute s’immisce dans les esprits… Et si Sidoine était réellement un assassin ?
Le doute !
Après un tome 1 plutôt âpre, voici venu, non pas le temps des rires et des chants, mais celui du réquisitoire contre ces fameux bagnes d’enfants. On assiste à la manière d’un « j’accuse ! » à la dénonciation de cette colonie « honteuse ». On est aussi à une époque charnière où l’ordre moral ne peut plus bafouer si vertement les droits élémentaires de l’homme. Mais ce changement de mentalité ne s’est pas fait en un seul jour malheureusement pour notre héros. La guerre de 14 qui pointe son nez en fin d’album sera aussi un révélateur de ces changements moraux. Cet album aime aussi jouer avec nos sentiments, on est d’abords compatissant, puis content de voir que Sidoine trouve un peu de douceur dans ce monde de brutes et puis finalement interrogatif car le doute s’immisce aussi chez le lecteur sur son innocence. Du Cothias tout craché en somme, c’est rarement tout blanc ou noir avec lui.
Pour le dessin, j’ai trouvé le trait de Christelle Galland de plus en plus « fin ». Son « Aurélie » n’est pas loin de me faire penser à la gente féminine de Vicomte. Hormis quelques petites rigidités, le tout est de plus en plus agréable à regarder. Une bien belle évolution donc.
Voilà, si vous aimez les destins tortueux dans un contexte historique (ici le début de la grande guerre), le fils de l’officier n’attend plus que vous.
NB : Initialement prévue en trois tomes, cette série fonctionnera visiblement par cycle.
Scénario :7/10
dessin :8/10 Global.
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Présentation :
Virés ! Le papa de son travail et le fiston du collège… Y’a des jours comme ça où on ferait mieux de pas se lever, et pour Tony et Ronan Rabbit c’est une évidence : ils ne sont pas du matin… Surtout qu’il va falloir aller l’annoncer à Gwen, qui va certainement les transformer en terrine…
Père ou Fils ?
Si vous avez lu ma chronique du T1 vous savez que j’apprécie cette série humoristique de qualité pour toute la famille.
Cela faisait deux ans que j’attendais la sortie des nouvelles aventures de la famille Rabbit … et bien cette attente est enfin comblée.
Comme pour les trois autres volumes, les gags sont ciselés de main de maître par Sti. Tout le monde ou presque peut se retrouver dans Pas du matin ! Ce tome, comme les autres de la série, possède deux sens de lecture : un pour Tony Rabbit, le fils, et un pour Ronan Rabbit, le père.
Les adultes s’y retrouveront forcément car les thèmes abordés : le boulot, les enfants, la vie de famille, les animaux domestiques … bref la vie d’adultes, sont abordés ici avec justesse et humour. Comment ne pas sourire en lisant le gag Ikéo qui parlera à tous ceux qui sont allés faire un tour chez Ikéa. Tous les parents du monde ne peuvent que se retrouver dans le gag. Un minimum d’organisation et sa chute pleine de vécu bien odorant et pas des plus agréables. J’ai adoré les gags qui se déroulent dans le milieu professionnel et plus particulièrement les épisodes Laser Games.
Les pré-ados et les ados devraient s’y retrouver. Pour les parents, cela leur rappellera leur jeunesse, les premiers émois, le collège … Ils se retrouveront aussi confrontés à ce qu’ils vivent actuellement avec leurs rejetons, téléphone portable, les copains … Là aussi, Sti fait mouche et les gags sont vraiment excellents !!!! J’ai adoré les gags avec le téléphone portable et j’ai pouffé de rire avec la planche ci-dessous.
Pas du matin ! est à acheter de toute urgence et à partager en famille !!! Vous ne le regretterez pas.
Les dessins de Sti sont simples et agréables, les couleurs pétillantes, ce qui apporte une touche de gaité à l’ouvrage.
J’ai vraiment adoré lire et même relire ce Pas du matin ! Un vrai régal qui fait du bien pour évacuer le stress d’une journée de travail ou pour atténuer les petits tracas de la vie quotidienne. Les Rabbit, une série qui devait être remboursée par la Sécurité Sociale tellement elle vous met de bonne humeur !!! Vivement le T5 !
Revedefer
Ma note :
Dessins 7/10
Gags : 9/10
Global : 8/10
Scénario : Jim
Dessin : Jim
Couleurs : Delphine / Jim
Editeur : Bamboo
Dépot Légal : 05/2012
Nb Pages : 94
Il y a eu la chronique de William et maintenant vous avez une petite interview de A.Dan par Samba pour un peu de bonheur … en plus.
Allez, on commence.
1 –Au départ, en apprenant le sujet des gueules cassées, t’es-tu demandé comment aborder ce thème ?
D’un point de vue graphique oui, un peu : faire un personnage dont on ne voit qu’une surface réduite de visage pour exprimer des sentiments, ce n’est pas si facile. Mais maintenant que l' »exercice » est terminé cela me semble naturel. Sinon au départ, une référence s’est imposée à moi, en terme d’images et de ressenti : le film « La chambre des Officiers ». Ca m’a aidé.
2- Les « silences » sont impressionnants dans ce 1er tome, peux-tu nous dire leur secret de fabrication ?
Oui, les gens nous le disent souvent. Je dois souligner que le scénario, tout comme cette « ambiance » de silence, c’est Laurent Galandon qui en a la paternité. Ceci dit j’ai eu plaisir à organiser ces silences, appuyés ou soulignés par des plans plus rapprochés, exercice que j’aime assez. Tout passe aussi par la mise en scène, croiser les regards avec des champs/contre-champs, le zoom d’une caméra … cela participe à plonger le lecteur au plus près donc à le gêner un peu puisqu’il rentre frontalement dans l’intimité des personnages.
3- Situer l’histoire dans tes Pyrénées, un cadeau de Laurent Galandon ? Tout à fait. Laurent n’avait aucune exigence si ce n’est qu’il fallait un lieu de type « garrigue » où le sniper/tueur de bêtes puisse vite se cacher. Les paysages de montagne, vallonnés, peuvent y contribuer. Je connais bien l’Ariège, les Pyrénées, l’occasion était belle.
4 Que retiens-tu après tes recherches sur ces gueules cassées ?
Les rencontres avec les gens comme ceux du Val de Grâce, où le Capitaine Tabbagh me montra une documentation des plus fournies et des plus « crues », loin du dossier « épuré » édité dans la 1ère édition de ce 1er livre. Très enrichissant. Et le fait de balader ma fille dans des endroits qu’elle ne connaissait pas : à savoir le retour au pays de mon enfance estivale pas loin de Foix dans l’Ariège.
5-Le must pour Daniel Alexandre, ce serait de pouvoir dessiner quelle sorte d’histoire ?
J’attache énormément d’importance je crois aux rencontres et au feeling que je peux avoir avec mes partenaires de travail. Moi qui ne jurais un temps que par le fantastique et l’HF, je m’aperçois que la « sagesse de l’âge » m’oriente plus vers des choix où j’aurai de l’empathie pour l’histoire et le scénariste (si c’est du Médiéval avec une pointe de fantastique je signe tout de suite hein 😉 …). L’essentiel c’est que les personnages aient de l’épaisseur, que l’histoire ait un minimum de sens et que je puisse y prendre du plaisir à la lire. Sans ça, je crois que je ne rendrais que de mauvaises copies … ceci dit je suis très critique sur mon propre travail …
6-Es tu un lecteur de BD et si oui pour quelle(s) BD as-tu eu un coup de cœur ?Moins lecteur depuis que j’en fais, mais ma bibliothèque prend de la
place … Ces derniers temps, j’ai tendance à dire qu’il existe assez peu d’histoires avec des scénarii qui m’ont emballé. Je crois que j’ai retrouvé Schuiten et « la Douze » avec bonheur mais cela tient plus de la nostalgie que du cri au génie, par contre j’ai bien aimé « Un week-end à Rome » par ex. de Jim.
7- Et enfin la question classique, pour quand le tome 2 ?
Au printemps 2013, mars-avril au plus tard je pense. Je compte rendre ma copie pour Noël 2012.
Un grand merci à Dan A pour avoir répondu si rapidement à mes questions. J’espère que ce questionnaire vous aura donné l’idée de jeter un œil dans ce très bon album.
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