
Auteur : Delitte.
Editeur : Glénat (chasse marée).
Sortie : 04/2011
A toute vapeur.
Notre fier trois-mâts vient de fêter ses dix-sept années d’existence. Il appareille pour Aruba au Venezuela où une cargaison de phosphate l’attend. C’est la 32e et dernière campagne marchande du fleuron français. À la veille de la Der des ders, les grandes sociétés maritimes, à défaut de se convertir à la vapeur, doivent mettre la clé sous le paillasson. Le Belem se voit contraint de mettre un terme à ses activités commerciales dans la fleur de l’âge, au seuil de sa majorité…
Dernière escale.
Avec ce tome 4, nous arrivons à la fin des voyages commerciaux de Belem. Un album résolument nostalgique qui fait la part belle à ce magnifique voilier. Mais comme il ne se passe pas grand-chose pour cette ultime traversée, Delitte nous narre aussi la mésaventure de son ex-capitaine quelques années plus tard pendant la grande guerre. Heureusement car sinon ce tome serait assez creux. J’ai trouvé que le débat sur les vapeurs par rapport aux voiliers se répétait inlassablement. Pas fâché donc d’arriver à bon port car une certaine monotonie commençait à s’installer. Sinon, comme d’habitude, le matelot Delitte travaille à toute vapeur pour nous livrer un dessin somptueux, le seul regret vient des visages qui se ressemblent un peu trop et aussi trop récurrents.
Cette série se termine pour moi sur une note mineure mais elle nous a fait découvrir un bateau d’exception et là le but est entièrement rempli.
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Je viens de lire ce dernier tome de la série « Belem ».Je suis moins négatif que Samba sur cet album. C’est nolstalgique en effet mais qui ne le serait pas face à ce genre de bateaux. C’est toujours un événement d’en croiser un lors d’un voyage à la voile…Delitte par ce parallèle « voile-vapeur » veut nous faire comprendre que quelque soit la technologie, la mer a toujours le dessus, le dernier mot.Un marin reste un marin surtout lorsqu’il se trouve dans un canot de sauvetage en plein large.Cela demande peut-être un peu plus de vécu mais c’est très finement analysé.7,5/10.
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