
Au cœur de l’enfer blanc Canadien, Uma et Jaî sont chargés de retrouver une mallette contenant des diamants le tout dans un avion disparu dans une tempête de neige. Deux enfants ont sans doute résisté au crash et Elisapie est la pour retrouver son fils et servir de guide
Mais entre les tueurs (forcement méchants et sans scrupules) et la nature hostile, Uma et Jaî ont du mal à survivre.
Et revoilà la sculpturale Uma. A priori elle a oublié tous ses problèmes existentiels et maintenant assume totalement sont rôle de substitution. Yann à connu des jours meilleurs pour son scenario. Il déroule tranquillement son personnage et c’est…sans surprise. Il ne réussi pas à capter l’attention du lecteur. Ce n’est pas qu’on s’ennuie, mais c’est une bd qu’on ne relira pas deux fois (ou plus !). Reste des moments sympathiques, comme le vœu de chasteté de Jaî résister aux assauts sans concessions de leur guide aussi pulpeuse que fort en gueule (c’est le moins que l’on puisse dire), ou encore l’accent et les expressions Canadiennes toujours sympathiques. Une nouveauté Yann en profite pour distiller des messages écologistes (dénonciation de l’exploitation des nappes de schistes bitumineux, influence de l’homme sur le milieu naturel) et sociaux (droit des indiens autochtones de disposer de leur terre).
Reste les dessins de caractéristiques de Meynet. Mais la aussi on ne joue plus : les femmes sont plus pulpeuses que jamais. Même en combinaison de plongé (qui n’est pas l’archétype d’une tenu de soirée) Uma ressemble à un mannequin …. Cela nuit à la crédibilité. Evidemment si c’est cela que l’on recherche le lecteur en aura tout son saoul.
Tout cela fait de ce tome, une BD qui ne sort pas du lot mais reste un moment de lecture agréable. Pour ma part je ne sais pas si je vais continuer la série car elle s’essouffle. A noter que l’on sait enfin ce qu’est « la cire qui chante » titre du précédent opus et l’élucidation de titre accrocheur reste (il est vrai) une bonne surprise !
Tigrevolant.





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