Miss pas touche,Jusqu’à ce que la mort nous sépare.

misspastouche04_91861misspastouche04p_91861Auteurs :Hubert et Kerascoët
Editeur :Dargaud(Poisson pilote).

Mon prince.
Blanche revient au Pompadour après avoir été droguée. Sa situation devient de plus en plus compliquée d’autant qu’elle n’a aucune nouvelle du bel Antoine. Déterminée, elle part à sa recherche…

Ma trépanation.

Depuis ses débuts bordéliques, Miss pas Touche a su fouetter l’imaginaire de ses lecteurs. Et c’est toujours avec délectation qu’on attend la nouvelle séance de martinet prodigué par notre maitresse adorée. Mais attention, sous ses aspects légers et parfois rocambolesques, les apparences sont trompeuses. En effet, tout comme dans les « jolies ténèbres « (autre incroyable album des Karascoët) , on en sort avec l’estomac dans les talons car les auteurs n’ont rien épargné aux flagellés lecteurs. Les bleus à l’âme sont nombreux dans cet album. Et c’est ce que j’apprécie, on nage à contre courant du happy end, de la bonne séance quitte à écorner l’image d’icône de la miss à l’étrivière. Il ne vaut pas oublier qu’on est en 1930 et que  les mentalités sur les invertis ont fameusement évolué depuis lors. J’ai surtout apprécié  le chemin qu’ont pris les auteurs, ils auraient pu faire du policier, du vaudeville mais non, ils nous proposent plutôt un cliché sur une époque avec ses mœurs et ses habitudes, une chronique sociale très riche d’une époque tumultueuse et troublée.
Bref, un album peut être moins jouissif mais percutant à souhait, normal pour une femme à la cravache.
surprises.smileysmiley.com.8

On en parle sur le forum avec un petit dossier sur l’univers des lupanars de cette époque.

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