Dessin: Nicoby.
Scenario: Vincent Zabus.
Couleurs : Philippe Ory.
Éditeur : Dargaud.
Date de sortie : 5 avril 2024.
160 pages.
Genre : tranche de vie.
«Le monde commence au pied de mon nénuphar.»
Le résumé.
Ils sont six que rien ne rapproche.
Simon est prof et il doute. Son métier doit-il se résumer à inscrire des notes sur des bulletins ? Diane cherche à se reconstruire après une opération, à se sentir femme sans se sentir regardée. Nicole agite sa retraite à militer, même si sa fille ne veut plus lui parler. Vieux et usé, Pierre s’emmerde chez lui. Jill est une ado. Elle hésite entre garçons et filles… et elle envie Hugo qui – lui – sait, mais sans succès.
Rien ne les rapproche sauf le rivage partagé avec une faune intriguée, qui observe ces gens empêtrés dans leurs drames, grands ou petits mais si typiquement humains.
Chronique sensible, « Nos rives partagées » narre des existences pas si ordinaires et qui ressemblent aux nôtres. Car même quand le tragique rôde, la vie peut être belle.
Mon avis.
Mais quelle « drôle » d’affaire avons-nous là. Enfin, n’allez pas croire à une histoire hilarante car le mot drôle est à prendre dans la sens bizarre.
Alors ça commence par des pas feutrés, celui d’un chat qui observe étrangement 6 humains, 3 couples en réalité. Et voilà-t-il pas que notre matou au caractère souvent ombrageux (un chat ne rigole jamais !) va raconter tout ce qu’il a vu à une grenouille. Je suis sûr que vous venez de regarder votre chat là non ? Il vous observe. Eh oui, c’est un espion de Kermit la grenouille !
« Mais quelle chronique à la con » vient de m’asséner le chat.
Il a raison car je fais diversion car le sujet principal de cette BD est plutôt un instantané sur notre vie souvent banale faite de doutes et d’angoisses mais aussi d’espérance et de petits bonheurs. C’est un peu tout ça ces rives partagées.
Allez, il est temps de s’écouter un Serge Reggiani qui colle bien à cette BD avec « il suffisait de presque rien ».
Ah oui, j’oubliais une petite description du dessin avant que tout tourne mal selon le chat.
Un trait semi-réaliste de bonne facture bien aidé par une belle colorisation.
Long soupir…..
Samba.
SambaBD 
Heureusement que j’avais lu cette BD avant de lire ta chronique qui m’aurait peut-être dissuadé de le faire !
En effet, je me suis véritablement régalé avec cette BD intimiste aux dialogues authentiques avec une observation originale des animaux sur nos comportements soumis au cynisme d’un chat ! 😅
Bref, je suis toujours touché par les relations humaines et surtout amoureuses… c’est mon côté fleur bleue !
Cette lecture est donc pour moi un véritable coup de cœur auquel je ne m’attendais pas. ♥♥♥♥♥
J’aimeAimé par 2 personnes
C ‘est vrai que cette histoire est très humaine et touchante et avec des animaux, ça ne pouvait que faire mouche pour le coeur de Dgege.
J’aimeJ’aime
Toutafé, je suis un grand romantique !
J’aimeJ’aime