Scénario : Tiago Minamisawa
Dessin : Guilherme Petreca
Éditeur : Ankama
117 pages + 40 pages de bonus
Date de sortie : 14 avril 2023
Genre : conte merveilleux
L’amour transmis par l’art émeut les hommes et transforme les sentiments en langage universel
Présentation de l’éditeur
Japon, XXe siècle. Haru, une musicienne itinérante jouant du shamisen – instrument traditionnel japonais -, devient célèbre tant son art et la beauté de son chant touchent en plein coeur les habitants de la région. Durant son périple, elle parvient à séduire un kappa, l’un des yokai les plus célèbres du Japon, qui lui offre la clé de la dimension divine. En reprenant son chemin, Haru rencontrera alors les protagonistes emblématiques de la mythologie et du folklore japonais. Ce conte, directement inspiré de la vie de la célèbre goze Haru Kobayashi (1900-2005), explore les thèmes de la beauté et de la liberté à travers l’art, ainsi que le pouvoir de la musique folklorique, génératrice de l’identité culturelle nippone.
Mon avis
Si vous aimez la sérénité et l’art de vivre dans la culture japonaise vous serez conquis par le charme de cet album. Véritable recueil d’estampes japonaises, le parcours de la musicienne Haru est un voyage philosophique à travers le Japon et nous fait nous poser des questions existentielles sur le sens de la vie, notre passage sur terre, le bonheur, etc. Le voyage de Haru nous imprègne du folklore et de la culture nippone et nous fait nous questionner sur l’Art en général et son apport à notre bien être. Le dessin de Guilherme Petreca, inspiré de la gravure sur bois japonaise, est superbe; les planches sont souvent dépourvues de texte et nous portent vers la méditation en les admirant. Les auteurs, férus de la culture japonaise, nous donnent une œuvre superbe bercée par la musique du Shamisen (instrument à cordes pincées traditionnel) et accompagnée de divinités et démons japonais…
De plus l’album se complète d’une quarantaine de pages composées d’un glossaire, de dessins de recherches graphiques, des paroles originales et traductions des musiques (que vous pouvez écouter grâce à un QR code), de la biographie de Haru Kobayashi, de l’histoire des Goze (femmes japonaises aveugles itinérantes qui travaillaient dans la musique et qui jouaient, le plus souvent, du shamisen) et plus largement du Japon.
JR
Ce titre a l’air envoûtant 😍
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Je me disais en lisant la chronique qu’il ne manquait plus que le son pour être dans l’ambiance !… le QR code y remédie (pas sûr par contre que j’apprécie ce genre musical)
A défaut d’avoir trouvé ce QR code, j’ai trouvé ça !🙄
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Merci pour le lien. J’ai écouté avec le QR code mais je savais que cela ne me plairait pas ! J’aime l’art japonais mais pour la musique… Rock ‘n’ roll is here to stay !
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Beaux dessins. musique tres tres nipponne : pas ma tasse de thé ! ca va bien 2 min mais pas plus.
idem la musique tibétaine xd
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