24 Heures du Mans 1968-1969 : rien ne sert de courir….

Dessin :Christian Papazoglakis et Robert Paquet.
Scénario : Youssef Daoudi.
couleur : Tanja Cinna.
Éditeur : Glénat.
Date de sortie : 8 juin 2016.
48 pages
Genre : automobile.

Le résumé éditeur.

Sur la ligne de départ des 24 Heures du Mans, tous les pilotes s’apprêtent à s’élancer au pas de course pour sauter dans leurs bolides. Tous, sauf un : Jacky Ickx. Pour protester contre le danger du départ « en épi » et en mémoire de l’accident de son ami Willy Mairesse survenu lors de l’édition pluvieuse de 1968, Ickx décide de marcher pour rejoindre sa GT40. Partant bon dernier, sur le modèle vieillissant de Ford, il remonte petit à petit les redoutables Porsche, pourtant largement favorites, aboutissant à un final des plus mémorables ! Malgré ses vingt-quatre ans, le jeune prodige belge laisse entrevoir, en plus de ses qualités de vitesse pure, un sens tactique redoutable…

Mon avis.

Mais avec quoi il arrive là Samba avec cette vieillerie sortie en 2016 ! Je vous explique.
Cette année vous le savez probablement aura lieu le centenaire des 24h du Mans. On aura encore l’occasion d’en parler avec d’autres sorties chez Glénat sur le sujet.
En plus, c’est un évènement que je suivrai de près car mon cousin participe à cette édition comme team manager de l’écurie DKR en LMP2 Pro-Am . Vous reconnaitrez facilement son bolide, il est surnommé Némo car sa déco fait penser au célèbre poisson de Disney. Et pour une petite écurie, il a déjà un très beau palmarès, on est admiratif dans ma famille de ce qu’il arrive à réaliser.

Il y aura donc une touche belge de plus dans les stands de ce mythique tracé. En parlant de représentants belges, cet album fait la part belle à un des plus illustres pilotes de notre plat pays, la légende Jacky Ickx. On est en 1969 et au lieu de courir vers son bolide comme les autres, Jacky marche tranquillement pour protester contre la dangerosité de ce type de départ et démarre bon dernier. Quand on voit la domination des Porsche, ce n’est pas gagné d’avance cette course qui deviendra un classique tellement son dénouement fût haletant.

Cet album est très bien réalisé et se lit d’une traite pour ceux qui aiment ce sport. Je vous laisse admirer la dédicace réalisée en peu de temps par Christian Papazoglakis qui montre bien la dextérité du gaillard. Allez maintenant en route pour le centenaire et de nouvelles aventures bitumeuses.

Samba.