Scénario : James Tynion IV
Dessin : Alvaro Martinez Bueno
Couleurs : Jordie Bellaire
Éditeur : Urban Comics
186 pages
Date de sortie : mars 2023
Genre : fantastique, horreur, suspense
« ça ne marche pas comme ça Walter. Tu ne peux pas forcer les gens à éprouver ce que tu veux qu’ils éprouvent. »
Présentation de l’éditeur
Ils s’imaginaient passer un chouette week-end dans une somptueuse villa en bord de lac. Onze « élus », réunis par leur ami commun, Walter, à priori doux et sympathiques. Mais au terme de la première soirée, le scénario idyllique tourne au cauchemar éveillé lorsqu’ils assistent, impuissants, à la fin du monde… Depuis, chacun cherche à sa manière à déjouer les plans de leur ami-ravisseur, mais difficile de trouver un sens à l’impensable. Alliances, trahisons, pressions, crises existentielles… Pourront-ils seulement se libérer de leurs propres schémas, de leur prison intérieure ?
Mon avis
Le premier volume nous laissait dans un état second après nous en avoir mis plein la figure par un graphisme époustouflant et une intrigue des plus étouffante et angoissante. Autant dire que la suite était très attendue. Urban ne nous aura donc pas trop fait languir pour découvrir la suite de ce huis clos proposé par James Tynion IV.
Hélas ! Ce second volume qui devait marquer la fin de l’intrigue et conclure l’histoire en apothéose, se révèle assez décevant et s’avère n’être la fin que d’un premier cycle. Si ces deux volumes peuvent se suffirent à eux-mêmes, je reste tout de même sur ma faim et un gros sentiment de frustration se fait sentir en arrivant au bout des 186 pages. Si le voile se lève un peu sur le personnage de Walter et ses intentions, on est quand même loin d’avoir les réponses à toutes les questions et l’intrigue reste globalement assez brumeuse. Le ressort de la tension psychologique qui se tendait tout au long du tome 1 ne fonctionne plus ici et j’ai eu l’impression d’assister à une espèce de télé-réalité où l’on observe une bande de jeunes trentenaires désœuvrés, désunis, jurant comme des charretiers tous les 5 mots et se tirant sans cesse dans les pattes.
Bon, on comprend quand même que la véritable prison n’est pas la maison en elle-même mais les propres angoisses et questions existentielles des protagonistes, mais fallait-il suggérer tant de mystères dans le tome 1 et tant de bavardages dans le tome 2 pour n’en arriver qu’à ça ?
Reste le dessin d’Alvaro Martinez Bueno qui lui, joue parfaitement sa partition en proposant des ambiances bien cauchemardesques.
Loubrun
Trop fort ! je viens d’etre enthousiasmé par la lecture du premier et douché en meme temps par ta chronique.
Encore une fois (et pas la dernière) un tome 1 prometeur et une suite qui fait pshiiiiitttt !
Déception ++
Merci pour ton franc parlé
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Ca n’est que mon avis. Il y a d’autres avis plus positifs.
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Ton avis me suffit… il me refroidit pour attaquer le T1 qui me faisait envie, mais vu l’avis du T2, je repousserai l’échéance… ma PAL est suffisamment importante pour m’en passer !
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