Scénario : Brian Azzarello
Dessin : Lee Bermejo
Éditeur : Urban Comics
143 pages
Date de sortie : 25 octobre 2019
Genre : Super-Héros, horreur
Ceux… qui rient de la mort… partent rarement avec le sourire.
Les démons du jeune Bruce Wayne apparaissent lors du meurtre de ses parents
Présentation de l’éditeur
Le Joker est mort. C’est désormais une certitude. Mais qui, de Batman ou d’une menace autrement plus malfaisante, a pu mettre fin au règne de terreur du clown criminel ? Batman, retrouvé inconscient près du corps de son ennemi, est incapable de mettre ses souvenirs en ordre. Pire, il en vient à douter de la réalité elle-même. Pour l’accompagner, et le perdre un peu plus ?, le justicier reçoit l’aide providentielle de John Constantine au cours d’une enquête qui l’amènera à frayer avec les forces mystiques tapies au cœur de Gotham.
Mon avis
Le Black Label de DC présente des œuvres plus sombres, se démarquant de l’univers DC Comics classique. Il permet à des auteurs de talent d’aborder une approche différente des personnages de l’éditeur. Se basant sur le cinéma d’horreur des années 70 et plus particulièrement sur les films de David Cronenberg, les auteurs nous donnent un récit morbide dans lequel Bruce Wayne/Batman fait face à ses démons personnels. Démons qui possèdent son âme depuis cette terrible nuit où, dans une ruelle obscure de Gotham, ses parents tombèrent sous les balles d’un minable voleur, scellant leur destin et le sien.
Cherchant la rédemption après qu’il ait, apparemment, tué le Joker, Batman va suivre un jeu de pistes truqué – par l’anti-héros Constantine ? – sombrant peu à peur dans les ténèbres les plus sordides. Allant même jusqu’à étrangler Harley Queen, rendue folle homicide par la mort de son Joker chéri… Mais est-ce la réalité ? La balafre que porte la belle sur son torse lorsque, à moitié dévêtue, elle chevauche un Batman ahuri (scène d’un érotisme assez déplaisant par ailleurs), tend à démontrer qu’elle a subi une autopsie… Brian Azzarello raconte ainsi une aventure infernale se déroulant dans les méandres de l’esprit perturbé du héros qui rencontre lors de sa course des personnages tels Zatanna, Swamp Thing, et même des héros emblématiques comme Deadman ou le démon Etrigan, en plus du déjà cité John Constantine. Lee Bermejo, artiste de renom au dessin assez sombre, illustre brillamment ce superbe roman graphique. Un très bon Batman à ne pas laisser entre les mains de personnes sensibles cependant ! Aussi, munissez-vous d’une bonne bible et d’un crucifix avant d’entamer votre lecture, conseil d’ami.
JR
(scène d’un érotisme assez déplaisant par ailleurs)… cette remarque m’a fait sourire quand je vois toutes les scènes d’hémoglobine aux personnages démembrés qui illustrent nombre de tes chroniques de comics d’horreur !😱😅
Il faut cependant reconnaitre que c’est graphiquement superbe !😍😉
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Effectivement ! j’adore le cinéma et la BD d’horreur mais – c’est peut-être idiot de ma part – j’ai du mal à associer l’horreur et le sexe… Dans la scène en question Harley Queen, le torse dénudé et balafré façon autopsie, est à cheval sur Batman et l’association balafre, mort, copulation m’a un peu gêné.
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