Scénario : Dobbs
Dessin : Nicola Genzianella
Couleurs : Claudia Palescandolo
Éditeur : Comix Buro
56 pages
Date de sortie : janvier 2023
Genre : western
Lorsque votre pire ennemi devient votre meilleure chance de survie.
Présentation de l’éditeur
Alors que la guerre de Sécession vient de s’achever dans la souffrance et l’amertume, un soldat nordiste noir et son ennemi, un raider confédéré, luttent pour leur survie sur les terres du Kentucky, là où le chaos règne encore. À travers un périple funeste, toutes leurs ressources seront mises à rude épreuve afin de lutter contre l’adversité humaine et la nature particulièrement hostile : entre haine et désolation, Blackwood et Meadows n’auront d’autre choix que de dépasser leurs rancœurs pour survivre à l’horreur et à la mort.
Mon avis
La base de ce récit sent le déjà vu et mille fois revu : deux personnages que tout oppose vont devoir cheminer ensemble pour lutter pour leur survie. Alors que la guerre de Sécession vient de se terminer et que les cicatrices et rancœurs sont encore béantes dans les deux camps, un soldat nordiste noir, Meadows, va se retrouvé lié un peu malgré lui à un raider confédéré, Blackwood, qu’il traquait. Leur union de circonstance se fera plus pour le pire que pour le meilleur et les mènera sur les chemins de la haine et de la désolation. Les plaies d’une guerre civile ne se referment pas aussi facilement.
Le scénariste Dobbs (la guerre des mondes, l’homme invisible, l’Île du docteur moreau,….) nous livre un western âpre et violent qui semble nous emmener sur les pistes d’un récit initiatique. C’est ce que laisse croire en tout cas le début du récit avec cette union improbable et forcée.
Dobbs met ici en lumière la noirceur de l’âme humaine, la difficulté d’aborder les chemins de la rédemption et de se débarrasser des vieux démons qui hantent encore aujourd’hui l’Amérique.
Ce scénario fort en action et en émotions est brillamment servi par un dessin réaliste à la mise en scène énergique et aux décors évocateurs.
Un western hors normes où le message humaniste prend le pas sur l’action pure.
Loubrun
Comme tu dis, vu et maintes fois revu. Cela m’a fait tout de suite penser au film « La chaîne » où deux prisonniers évadés (Tony Curtis et Sidney Poitier), reliés par une chaîne de forçat, sont obligés de cohabiter pour survivre alors qu’ils sont haineux l’un de l’autre.
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bien vu la référence, je n’y avait pas pensé. mais c’est bien ça.
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Perso quand on me parle de Quantrill, je pense direct à la référence Blueberry « les démons du Missouri ». Avant Quantrill était inconnu au bataillon….
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