Scénario : Ed Brubaker
Dessin : Marcos Martín
Éditeur : Glénat
94 pages
Date de sortie : 11 janvier 2023
Genre : Thriller fantastique
Jadis, aux temps obscurs, les femmes qui vivaient dans la forêt sortaient à la nuit tombée
au cœur de l’hiver… … pour sacrifier leurs avortons aux dieux antiques.
Présentation de l’éditeur
Quand Friday Fitzhugh revient à Kings Hill pour les vacances de Noël, la neige tombe à gros flocons… Elle qui a passé son enfance dans cette petite ville à élucider des mystères en tout genre aux côtés de son meilleur ami, Lancelot Jones, pensait bien avoir tourné la page en entrant à l’université. Mais il lui suffit de revoir Lancelot pour se laisser embarquer dans une nouvelle aventure ! Petit prodige local mal-aimé de tous, ce garçon a toujours su résoudre les affaires les plus occultes de la région avec la bienveillance du shérif local. Pour autant leurs retrouvailles n’ont rien d’idyllique et malgré le lien fort qui les unit, les non-dits subsistent… Ils ne sont plus des enfants désormais. Pour l’heure ce qui inquiète Friday c’est cette étrange apparition dans les bois environnants ! À mi-chemin entre Stranger Things et Stephen King, le premier volume de cette nouvelle série mêle légendes, énigmes et romance adolescente dans un polar aux frontières du fantastique !
Ed Brubaker et Marcos Martin, deux talents acclamés de la bande dessinée font leur entrée dans le catalogue Glénat en créant un univers aussi onirique que mystérieux, où les sentiments sont peut-être plus dangereux que les créatures maléfiques qui hantent les bois.
Mon avis
Ed Brubaker est passé maître dans le récit policier (Velvet, Fondu au noir, Pulp, entre autres) et aussi des histoires super héroïques (Daredevil, Captain America, Batman, et j’en passe). Il nous livre ici une histoire assez poignante, mêlant amours adolescentes, enquêtes policières et… fantastique. Le récit tarde à démarrer, s’attardant sur l’état d’esprit et les émotions de l’héroïne, Friday, qui se remémore ses actions passées dans la petite ville de Kings Hill et ses sentiments pour son binôme masculin, un peu bizarre, Lancelot Jones. Présenté par Brubaker lui-même comme un récit « post jeunes adultes » décrivant deux personnages ayant eu une adolescence baignée dans les enquêtes policières et le mystère et ayant grandi depuis pour se trouver face à une nouvelle énigme qui leur sera difficile à résoudre. Le dessin peut paraître rébarbatif par moments car ne correspondant pas à ce genre d’histoire mais on change vite d’avis au vu du talent de l’espagnol Marcos Martín (j’adore son aisance à dessiner une personne en mouvement comme, par exemple, Friday jouant au hockey sur glace). L’autre espagnole, la coloriste Muntsa Vicente, termine agréablement la partie graphique de l’album.
Ce premier tome présente les 3 premières histoires parues à l’origine sur le web avant d’être éditées en comics. 2 autres tomes doivent suivre et, pour ma part, je les attends avec impatience.
JR
Je rêve du jour où je lirais un Ed Brubacker avec un dessinateur qui me plaira.. 🙄
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J’ai eu l’occasion de le lire (pdf) mais j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et le côté fantastique a fini par me décourager, d’autant que je n’ai pas non plus été séduit par le graphisme et les couleurs. (2/4)
Bref, je ne lirai pas la suite avec tous mes retards !
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connaissant tes goûts je comprends ton commentaire.
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