Scénario : Fausto Vitaliano
Dessin : Claudio Sciarrone
Éditeur : Glénat
96 pages
Date de sortie : 9 novembre 2022
Genre : humour, anthropomorphisme
Les bandes dessinées sont stimulantes et surprenantes !
Présentation de l’éditeur
Retrouvez Dingo et Mickey dans une adaptation Disney du roman classique de Miguel de Cervantes ! Dingo s’occupe d’un magasin de bandes dessinées mais ne se soucie guère des histoires fantastiques qu’il vend. Mickey, quant à lui, est un commerçant enthousiaste qui se réjouit de la prochaine nouveauté. Lorsqu’une boîte de bandes dessinées frappe Dingo à la tête, il se réveille avec un cas de possession littéraire ! Le voilà dans la peau de Don Dingo de Castille ! A ses côtés, inquiet pour la santé de son ami, Mickey s’improvise Sanchito Mouse ! Ensemble, ils vont combattre des criminels, des géants et des bêtes, ainsi que des monstres mécaniques un peu singuliers : les éoliennes ! Mais quelque chose de plus sinistre se cache sous la ville, une chose qui dépasse notre imagination … Don Dingo de Castille et Sanchito Mouse trouveront-ils le moyen de revenir à la réalité pour combattre à temps ce nouveau mal ? Cette adaptation Disney du romancier espagnol Miguel de Cervantes nous fait redécouvrir une œuvre majeure de la littérature avec le sourire et célèbrer deux personnages phares dans une aventure rocambolesque, pleine d’humour et d’amitié.
Mon avis
Sixième hors série de la fructueuse collaboration entre Glénat et Disney, ce Dingo Quichotte se veut un hommage au fameux roman de Cervantes. Hélas le récit est confus et plutôt soporifique, plus qu’invraisemblable, même pour une aventure de Mickey ! On n’arrive pas à s’intéresser à cette course aux moulins à vent (des éoliennes ici) ; on ne sait pas à quelle époque se passe l’histoire, Pat Hibulaire est une sorte de shérif aux ordres d’un gouverneur, Dingo et Mickey gèrent un magasin de bandes dessinées, etc. Bref, les auteurs mélangent les genres et nuisent ainsi au récit en empêchant le lecteur de se concentrer. Le « twist » final concernant la vraie identité du gouverneur est d’une nullité navrante et gâche encore plus l’ensemble. Avec toutes les bonnes histoires que produisent les auteurs italiens de Disney Italia, il est malheureux d’avoir traduit juste celle-ci. Et je ne veux même pas parler du dessin… Pauvre Cervantes, pauvre Don Quichotte, pauvres lecteurs.
JR
Je trouvais déjà que le pitch éditeur était Port Nawak !
Ton avis et tes notes confirment l’inutilité de ce genre de créations comme si l’offre n’était pas déjà assez envahissante !🙄
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