Œuvre originale : Yomu Mishima
Manga : Jun Shiosato
Character Design : Monda
Editeur : Delcourt / Tonkam
Genre : Isekai / Fantasy
Avis de l’éditeur :
Léon est réincarné dans un monde du type jeu vidéo féminin. Un monde contrôlé par des femmes et dans lequel les hommes n’ont aucun pouvoir, aucune possession et dépendent de leur mère ou de leur femme. Seule exception, un groupe de beaux jeunes hommes dirigés par le prince. Oprimé et désespéré, Léon va alors utiliser les connaissances de son ancienne vie pour se rebeller contre ce système.
Mon avis :
Quelle désillusion totale pour Léon qui se retrouve à jouer à un jeu vidéo de type « Otome » (simulation amoureuse avec un personnage principal féminin) mais qui ne relève comme possibilité que des protagonistes masculins, fort loin de ses attentes du mode « Galge » permettant de draguer la gente féminine.
Un malentendu dont la provenance n’est autre que sa propre sœur, cachant en permanence ses objets dans la chambre de Léon, loin du regard suspicieux de leur mère.
Un jeu dont l’héroïne centrale, une fille de la campagne plutôt instruite, parviendra à se hisser au sein d’une école de la noblesse où elle devra faire ses preuves face à d’autres jeunes femmes déloyales. Contraint de terminer le jeu sous l’influence de sa sœur, Léon se réveille dans un autre monde, âgé seulement de 5 ans…
Et dans cet univers parallèle, il côtoie une autre famille, avec d’autres parents et frère et sœur , vivant des terres qu’ils labourent. Mais surtout, apprend par l’un de ses frères que s’il ne parvient pas à dégoter une femme à l’académie avant son 20ème anniversaire, il sera alors contraint d’épouser une vieille veuve … Dés lors, Léon saisit l’ampleur de la catastrophe : il a été projeté dans un Otome Game où les femmes dirigent tout d’une main de fer.
A l’instar de JK Haru aux éditions Meian, qui introduit une jeune femme dans un espace- temps semblable à celui d’un contexte de jeu vidéo, Léon , un jeune lycéen comme tant d’autres, pénètre un autre monde, à des années lumières de la société qu’il connaît.
Tandis que JK Haru soigne son contexte, illumine par sa curiosité et ses incessants retournements de situation, il n’en est pas de même pour Mon Destin entre les mains des femmes, qui suscite certes un certain pincement d’intérêt déjà de par son titre racoleur, mais qui s’enlise tout aussi rapidement.
Car oui, soyons honnêtes, des scénarios concoctés d’assemblables et de collages de toutes pièces ne manquent pas à l’appel. Et ce dernier en date ne laissera pas de son empreinte une trace indélébile. La partie graphique, quant à elle, se veut honnête, sans plus.
Fade, ennuyeux, redondant et sujets à maintes fois utilisés. Tout est trop lisse, trop propre, trop de tout sauf de ce qu’on espère : être réellement surpris.
Un titre brumeux qui s’efface à la lecture. Instantanément.
Coq de Combat
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