Scénario : Fabien Bedouel ; Pat Perna
Dessin : Fabien Bedouel
Éditeur : Comix Buro
64 pages
Date de sortie : septembre 2022
Genre : thriller
« – Je suis sérieux shérif. Je travaille pour le gouvernement Israélien. Je suis ici avec l’aval de la CIA. Vous avez déjà entendu parler du Mossad j’imagine ?
– Bon sang, Zawalski… vous êtes juif ? »
Présentation de l’éditeur
Flatstone, Nouveau-Mexique, son église évangéliste, son cratère, sa charcuterie… désormais il faudra ajouter à cette liste de spécialités : les ruines fumantes de son motel germano-sudiste. Le dernier tome de cette trilogie s’apparente à un monumental et sanguinolent cataclysme musico-pyrotechnique digne d’un concert de Metal dans un champ de betteraves. Tandis que nos héros se remettent péniblement de leur rencontre avec l’homme-cochon, Frau Winkler et ses sbires se calfeutrent dans leur bunker. Le Valhalla Hotel devient alors l’improbable point de rendez-vous de tous les dégénérés de la région. Des agents du FBI en mal d’action, des éleveurs de porcs nazis en quête de gloire éternelle, une famille de rednecks qui n’aurait jamais dû chercher des poux dans la tête d’El Loco… tous les ingrédients sont réunis pour un final atomique. Overkill résonne comme un hurlement de liberté dans un désert de conformisme littéraire.
Mon avis
Bouquet final explosif pour l’ultime tome de cette mini série totalement déjantée. Tarantino ferait presque pâle figure à côté ! Le Valhalla Hôtel n’a plus rien d’un lieu de villégiature à moins d’être un néo nazi en mal d’expériences sorties tout droit d’un manuel du docteur Mengele, ou bien un agent secret pourfendeur de nazis, ou encore un shérif raciste jusqu’au bout des ongles.
L’artillerie lourde est de sortie et cet assaut final promet dès les premières pages de ne laisser qu’un tas de cendres. Au menu, on a quand même droit à un char d’assaut, des tirs de mitrailleuses d’hélicoptères venu des surplus de la guerre du Vietnam, des fusils d’assauts de tous styles et calibres, une colonne de soldats allemands de la seconde guerre mondiale et de chouettes « muscle cars » US des années 70. Petite référence ciné au passage.
Cet espèce de pot belge surdosé donne un final totalement explosif qui ne donne pas une once de répit aux pauvres lecteurs que nous sommes. De la première à la dernière page, nous en prenons plein les mirettes, plein les oreilles et plein la gueule tant le fracas de la destruction est omniprésent.
Tout cela est évidemment à prendre au second, voir au troisième degré, les situations étant tellement absurdes, appuyées par ailleurs par quelques références cinématographiques qui nous rappellent que tout cela n’est finalement qu’un excellent film de série B.
Fabien Bedouel suit à la lettre le scénario, ce qui est bien naturel puisque c’est lui qui l’a écrit. Il se déchaîne en nous proposant un dessin survolté et l’on voit bien qu’il se régale à mettre en image tout ce chaos improbable tout droit sorti de son imagination.
Voilà donc un thriller déjanté en trois actes qui se termine bien (enfin, façon de parler…) et qui tient carrément la route parce que les scénaristes ont réussi à écrire une vraie histoire, avec une intrigue et de vrais personnages hauts en couleur, tout en partant dans un délire total et sans limites.
Loubrun
Va falloir que je me relise les 2 premiers tomes quand je me serai procuré ce 3e car c’est vrai que c’était un vrai régal et je me doute que la fin doit être un feu d’artifice !😱💥
J’aimeJ’aime
Le couple Perna/Bedouel , c’est du bon , du très bon, achat d’office !!!
J’aimeAimé par 1 personne
Ah ça côté déjanté, ça déménage sec cette série !!!! J’avais loupé la sortie du tome 2, du coup je l’ai pris avec le 3 et j’ai relu le 1 pour me remettre dans l’ambiance. J’ai pas lâché le morceau tant que je ne suis pas arrivé au point final du tome 3. Des trucs comme ça, on devrait en lire plus souvent, c’est bon pour le moral !!! ♥♥♥♥♥ ☺
J’aimeJ’aime