Auteur : Ikumi Miyao
Editeur : Omake Manga
Genre : Drame
Sortie : le 20 octobre 2022
Bien que la thématique huis clos carcéral a à maintes fois été pressée comme un citron, le rendu d’Under Prison vaut agréablement le détour, distillée par une kyrielle de mini-séquences rapides et efficaces.
Avis de l’éditeur :
Dans un futur proche, la criminalité ultra violente explose de façon exponentielle. Les prisons étant encombrées, les tribunaux condamnent désormais systématiquement les crimes les plus graves et sordides par la peine capitale.
Mon avis :
Que n’accompliriont-nous pas pour venger les siens ? Surtout suite au massacre sans raison de sa propre famille ?! C’est la triste histoire qu’a vécu Junya Kusanagi régie par l’incompréhension du triple meurtre de ses proches : sa mère, son père et sa sœur, tous les trois sauvagement mutilés et assassinés.
Or, les lois gouvernementales ont livré un nouvel aspect accablant pour les fous sanguinaires de leurs actes. Œil pour œil, dent pour dent. La loi du talion s’applique désormais et les sentences de mort à l’échafaud se multiplient.
Tout porte à croire que le responsable de ces meurtres se nomme Jingo Kushime, retrouvé sur les lieux des crimes. Tout le condamne bien que ce dernier ait étrangement perdu la mémoire. Dès lors, Junya épris d’une colère intenable fomente un plan machiavélique, le condamnant lui-même à la peine de mort, prétextant être coupable d’autres meurtres non élucidés. Avec pour seul but : se confronter au responsable des atrocités causant sa chute familiale.
On ne dénombre plus la quantité de titres en mangas sur le thème de la captivité pénitentiaire. Après l’excellent Prisonnier Riku de Shinobu Seguchi (38 tomes tout de même), l’incontournable Rainbow de Masasumi Katizaki (22 tomes) ou encore dans un registre plus folklorique Prison School d’Akira Hiramoto (28 tomes), les condamnés ont la côte, d’autant que les mangakas s’illustrent royalement à créer une ambiance surprenante autour de leur personne.
Under Prison signé Ikumi Miyao témoigne également de l’intensité de son contenu, par une combinaison rythmée et des interconnexions plutôt dévastatrices de la noirceur de l’humain. Bien que la thématique du huis clos carcéral a, à maintes fois, été pressée comme un citron, le rendu d’Under Prison vaut agréablement le détour, distillée par une kyrielle de mini-séquences rapides et efficaces.
La touche graphique est nettement mise en valeur par un trait épais et une atmosphère pesante mais prenante. Un découpage qui se tient et une dynamique constante bien qu’évoluant dans un registre fermé.
Un 1er titre réussi.
Coq de Combat
Pas trop d’accord avec « trait épais » en dehors de la sonorisation en gras !🤔😉
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