Mattéo Ricci, dans la cité interdite.

Scenario: Jean Dufaux.
Dessin : Martin Jamar.
Éditeur : Dargaud.
Date de sortie :16 septembre 2022.
56 pages
Genre : historique.
«Je ne vois aucune victoire dans le fait de brûler des livres. Mais je suis rassuré de voir reculer certaines superstitions devant la raison. »

Le résume éditeur.
Pékin, début du XVIIe siècle.
Le père Matteo Ricci, un jésuite italien, est tombé amoureux de la Chine. On le surnomme d’ailleurs « le Lettré du lointain Occident ».
Depuis dix-huit ans, il parcourt ce pays afin de servir Dieu. Respectueux des coutumes et des religions qui ne sont pas les siennes, il poursuit un rêve : rencontrer l’Empereur en personne.
Mais la route est longue et semée de dangers jusqu’à la Cité interdite, la demeure du Fils du Ciel… Les complots, les intrigues de palais, les jalousies et les violences…

Mon avis.
Bonjour, je me présente Mattéo Ricci.
Je sais, vous ne me connaissez certainement pas. Pourtant, ma vie n’est pas commune. Comme mon nom l’indique, je suis italien mais surtout Jésuite de profession et mon parcours m’a emmené au bout du monde, en Chine. Mon but, rencontrer l’Empereur ! Rien que ça !
Mais pour y arriver, il me faudra utiliser pas mal de ruses et déjouer de nombreuses intrigues et jalousies. Dans la cité interdite, les intrigues de palais étaient légion !
Pour me dessiner, j’ai fait appel à mon bon ami Martin Jamar. Après « Vincent » et « Foucauld », il me semblait tout désigné pour me croquer et mettre en avant les passerelles que j’ai tissées entre les préceptes de Confucius et le christianisme. Savez-vous d’ailleurs qu’ au « Millenium Center » de Pékin, le bas-relief consacré à l’histoire de la Chine ne comporte que deux noms étrangers, tous deux italiens : Marco Polo à la cour de Kubilaï Khan et moi-même qui, revêtu de l’habit de mandarin confucéen, scrute le ciel. Je méritais bien une BD non ?

Je remercie aussi Jean Dufaux pour me redonner vie et surtout la parole, une parole que j’espère remplie de sagesse et de tolérance. Actuellement, on en aurait tous bien besoin !

Samba.