Corto Maltese – tome 16 – Nocturnes Berlinois

Scénario : Juan Diaz Canalès
Dessin : Ruben Pellejero
Éditeur : Casterman
70 pages
Date de sortie :  septembre 2022
Genre : aventure

 


Un polar dans le Berlin des Années Folles !

 

Présentation de l’éditeur

Automne 1924, Corto doit retrouver un ami très cher à Berlin. Mais à son arrivée dans la capitale allemande, il découvre que celui-ci a été assassiné. Il se lance alors dans une enquête pour retrouver son assassin, et obtenir, sinon justice, au moins vengeance. Mais la fragile république de Weimar est déjà au bord de la guerre civile, entre espions communistes et société secrète d’extrême droite, et ils semblent tous vouloir l’empêcher de parvenir à ses fins…

 

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Mon avis

Il est encore de nombreux pays où Corto n’a jamais mis les pieds. L’Allemagne en faisait partie jusqu’à ce quatrième opus réalisé par le duo Canalès / Pellejero. Comme toujours, il est plongé malgré lui dans des aventures qui souvent le dépassent. Mais cette fois-ci, il est peut-être confronté au pire de ce qu’il a vécu. Dans le Berlin des années folles et chaotiques qui voit l’affrontement mortifère des communistes et des groupes d’extrême droite préfigurant l’installation du nazisme, Corto nage en eaux plus que troubles à la recherche de son ami Steiner. Les ennuis commencent lorsqu’il découvre que ce dernier a été assassiné. Corto est bien décidé à mettre les pieds dans la boue pour découvrir les assassins de son ami. Ses investigations le mèneront vers de bien mystérieuses découvertes frisant l’ésotérisme et la magie.

Cet épisode est sombre, sans doute le plus noir de la série. D’ailleurs il se lit comme un polar en livrant au passage un hommage au cinéma de genre – fantastique ou policier – des années 20 et 30. Comme dans la grande œuvre de Pratt, l’Histoire n’est jamais loin dans les aventures de Corto, à tel point que l’on finit par être persuadé qu’il a vraiment existé. Comme du temps de Pratt, La fiction et la réalité se mélangent très bien, l’une se faisant le révélateur de l’autre, montrant ici parfaitement bien cette période charnière du XXe siècle.

Ruben Pellejero maîtrise les codes de Corto et a su imposer son style depuis maintenant 4 albums sans chercher à copier l’original. Deux versions sont disponibles, noir et blanc et colorisée. Je m’interroge sur le bien fondé de la seconde, même si cette colorisation est réussie et apporte les ambiances souhaitées. Néanmoins, la qualité du noir et Blanc de Pellejero pourrait largement suffire à créer ces ambiances.

Loubrun

 

Un commentaire sur “Corto Maltese – tome 16 – Nocturnes Berlinois

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  1. Je dois dire que cet album ne m’a pas convaincu. Je l’ai trouvé fastidieux à lire. Ayant les deux versions, j’ai commencé par lire en noir et blanc; D’habitude je préfère, car on ressent mieux la force du dessin. Mais là, j’ai pas aimé. J’ai trouvé que le dessin n’était pas lisible, trop noir. J’ai relu en couleur, ça passait mieux; Mais l’histoire ne m’a pas passionné pour autant. Bref, je suis déçue. ♥♥

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