Vampyria Inquisition T01

L’inquisiteur et son ombre

Scénario : Victor Dixen
Dessin : Eder Messias
Éditeur : Soleil
64 pages
Date de sortie : 5 octobre 2022
Genre : fantastique

« La Faculté compte des inquisiteurs mortels pour traquer les hérétiques parmi les roturiers, mais ce sont des inquisiteurs vampyres qui combattent les crimes de l’aristocratie et les transmutations illégales. Chacun de ces chevaliers morts est accompagné d’un valet bien vivant : son ombre. Un tel duo est capable d’opérer vingt-quatre heures sur vingt-quatre. L’inquisiteur pendant la nuit… et son ombre pendant le jour ! »

Présentation de l’éditeur :

EN L’AN 1715 DE L’ANCIENNE ÈRE, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Cela fait trois siècles qu’il règne depuis Versailles sur la Magna Vampyria, un vaste empire s’étendant à l’Europe entière. Son bras armé, l’Inquisition, frappe l’hérésie partout où elle se niche.

EN L’AN 299 DE L’ÈRE DES TÉNÈBRES, Sylvère l’humble jardinier et Daphné la noble lectrice de la baronne s’aiment d’un amour interdit au château de Torteval. Leur vie va voler en éclats lors de la visite d’un inquisiteur-vampyre, les emportant dans un tourbillon de magie noire.

Uchronie romantique et frissonnante, « L’inquisiteur et son ombre » est le premier tome de VAMPYRIA INQUISITION : une grande saga inédite en bande dessinée, scénarisée par Victor Dixen, double lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire.

Mon avis :

Avoir déjà lu la saga « Vampyria » de Victor Dixen est certainement un plus (que je compte bien concrétiser prochainement. Ou du moins l’ajouter à ma looooooongue liste de romans à lire). Mais l’auteur parvient néanmoins à résumer avec brio l’univers dans lequel vivent nos protagonistes. Cela fait 300 ans que Louis XIV aurait dû mourir un certain 1^er septembre 1715 sauf qu’il est parvenu à se transformer en vampire et ainsi régner sur la France et ses Vice-Royaumes depuis lors. Un monde qui n’a pas beaucoup changé, gardant le style vestimentaire et la technologie de l’époque, alors que si l’Humanité était restée dans cette ligne temporelle-ci, nous serions non pas en 300 de l’ère des Ténèbres, mais en 2015. Autant dire le noir et le blanc !

Dans les terres de Magna Vampyria, la haute noblesse est devenue, pour la plupart, vampyres également, de même que quelques hauts dignitaires de la faculté de médecine, devenue la faculté hématique, dont les Inquisiteurs sont issus. C’est l’histoire de l’un de ceux-ci qui nous est narrée dans ce premier tome : « L’inquisiteur et son ombre », à la poursuite d’une des plus hautes criminelles de l’époque, une vampyre connue sous divers pseudonymes dont, notamment, la collectionneuse, la duchesse de Cocagne.

Les ingrédients nécessaires à une telle uchronie mêlant histoire, fantasy et magie noire sont au rendez-vous pour le plus grand bonheur des amateurs du genre. Le dessin d’Eder Messias, bien que magnifique à plus d’un égard, est quant à lui plutôt figé. Pour preuve : cette somptueuse couverture qui rend justice à la superbe des atours de l’époque et bien évidemment des vampires, mais qui semblent stopper le temps, l’espace d’une esquisse, comme le démontre le visage de la belle Daphné, de même que le visuel de mouvement peu ou pas rendu chez le couple en cavale. Ce qui n’empêche de s’en délecter et de trépigner de lire la suite, voire même de suivre les aventures de Jeanne dans les romans d’origine (si en plus l’héroïne s’appelle comme moi dans la saga, hein… on ne va pas rechigner son plaisir !)

ShayHlyn.