Auteur : Melome Machida
Éditeur : Casterman | Sakka
240 pages
Date de sortie : 21 septembre 2022
Genre : roman graphique
« L’alcool et les prières sont l’option ‘avance rapide’ de la routine… et ça veut dire que : si la vie nous semble courte, c’est la preuve qu’on avait du temps à tuer ! » Euh…
Présentation de l’éditeur :
Un roman graphique japonais sur un mode léger et pétillant !
Comment être une famille quand les parents ne sont plus là ?
La cohabitation mouvementée, entre joies simples et doutes, de trois sœurs (28, 22 et 18 ans) qui vivent sous le même toit depuis que, dix ans auparavant, leur mère est décédée et que leur père les a abandonnées. Chacune a ses rêves, ses secrets et ses blessures ; toutes sont des jeunes femmes bien décidées à trouver leur place dans notre époque et à en tirer le meilleur.
Mon avis :
Comme l’intitule Casterman en début de présentation, « Valse à 3 sœurs » se veut léger et pétillant. Je n’aurais pas mieux dit. Sans se prendre la tête, on se retrouve à suivre la vie de ces trois sœurs qui ont vu leur monde s’écrouler au décès de leur mère. Lors d’un flashback au cimetière, le lecteur comprend que Yoko Orihara était de santé fragile et relativement timide avant sa mort. Ce qui était moins prévisible : c’est la décision subite du père, décidé à tout planter là et partir parcourir le monde…
Si au moins ses filles avaient été majeures à l’époque. Mais non ! L’aînée, Sumi, allait à peine être majeure – et de ce fait devoir abandonner ses études pour s’occuper de ce petit monde, la deuxième, Tora, prête à rentrer au collège et la dernière, Fuji, toujours en primaires (cours moyens en France, je crois). Un joyeux trio qui, comme nous le comprendront au fil des pages, s’en est sorti avec brio malgré ce léger changement de plan.
Une cohabitation presque un peu trop facile quand on finit de lire ce premier tome. Pas de crise, pas d’énervement outre mesure… bien que les trois jeunes femmes, maintenant âgées de 28, 22 et 18 ans, aient des caractères bien différents : elles parviennent à maintenir une harmonie presque rêvée quand on sait comment frères et sœurs peuvent s’étriper par moment quand ils vivent sous le même toit.
Alors on attend de voir ce que Melome Machida a prévu pour elles pour la suite, surtout quand on sait que le père va bien finir par remontrer le bout de son nez, lui qui finalement est le premier à avoir fait une crise d’enfant en partant vivre de son art – la musique – à travers le monde. Avec un trait simple, bichrome en orange et noir, mais totalement manga : il décrit l’air du temps et la vie de ces trois jeunes femmes avec, on ne le répètera pas assez « légèreté et pétillance ». Affaire à suivre donc.
ShayHlyn.
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