Adal le bâtard
Scénariste : Jerry Frissen
Dessinateur : Pete Woods
Œuvre originale : Jodorowsky
Éditeur : Les Humanoïdes Associés
Genre : Fantastique
Sortie : le 18 mai 2022
Sans pour autant égaler les premiers arcs de la saga, ce Méta-Baron tient toutefois le niveau
Avis de l’éditeur :
Cet album nous fait découvrir deux enfants du Méta-Baron aux destins opposés : d’un côté Adal, qui a juré de retrouver et tuer son père, et de l’autre Dargona, qui ignore tout de ses origines. Celle-ci a endossé le rôle de Méta-Gardienne et porte désormais sur ses épaules l’équilibre de l’univers.
Mon avis :
Tonto, le robot le plus fidèle au plus puissant des Méta-Baron qu’il aie accompagné dans toutes ses aventures, se retrouve déconnecté : une majeure partie de sa mémoire lui a été retirée. Fonctionnant dés lors en mode survie, il demeure sur Marmola.
Etrangement, deux décennies plus tard, il recouvre sa mémoire grâce à Algoma, provenant d’une autre dimension. Par ailleurs, Rina, la mère-gardienne de Marmola et ancienne maitresse et mère du Méta-Baron, vit un exil douloureux, en réponse à des violences qu’ont dû subir les TechnoTechnos.
A son tour, Adal le Méta-Baron souhaite s’extirper du sanctuaire gardé par les Méta-Gardiennes, affronte et tue sa mère en combat singulier. Il y est recueilli par Dargona, une guérisseuse.
Jerry Frissen reprend la plume d’Alejandro Jodorowsky, c’est peu dire. Il y détaille le méta-baron fugitif qui a dû renoncer à la planète Algoma vu ses liens de sang. Pour ce faire, il devra démontrer ses qualités de guerrier afin de venir en aide au peuple Dargona.
On se retrouve dans un récit fidèle au genre avec ses élocutions redondantes où le terme « Méta » est associé à une kyrielle de mots aussi loufoques qu’étranges. Les tribus revendiquent une paix constante mais comme les humains ils s’adonnent à une guerre quasi éternelle où la souffrance et les atrocités morbides règnent en maître.
La qualité graphique signée Pete Woods se veut plutôt convaincante pour peu que l’on affectionne ce trait surchargé d’informations. Les créatures monstrueuses sont particulièrement bien affinées et témoignent de la richesse de cet univers illimité. Tout comme la formation d’astéroïdes ou la déconstruction de planète suite à moultes fusions ou explosions.
Sans pour autant égaler les premiers arcs de la saga, ce Méta-Baron tient toutefois le niveau.
Ce dernier titre en date ouvre le quatrième diptyque de la saga.
Coq de Combat
Pas facile de reprendre une série comme la caste des Méta-Barons ( où est passé la caste d’ailleurs ?). Faire du Jodo pourquoi pas, mais du GImenez, c’est casse gueule !
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