L’ombre de l’Oiseau
Auteur : Tim Probert (traduit de l’anglais par Fanny Soubiran)
Editeur : Gallimard
256 pages
Date de sortie : 17 août 2022
Genre : aventure, jeunesse, fantastique.
« Tu sais Hobbes, y a des jours où même avec mon caleçon fusées porte-bonheur, ça suffit pas. » Bill Watterson.
Présentation de l’éditeur :
À l’issue d’une bataille épique, l’Oiseau Kest, Destructeur du Soleil, s’est emparé de la dernière flamme. D’un jour à l’autre, les lumières menacent de disparaître de la surface d’Irpa… Cherchant désespérément une solution pour sauver la planète, la jeune Béa et son ami Galdurien, Cad, partent à la recherche de l’esprit des eaux, censé leur donner des réponses… Mais ce sont de nouvelles questions qui les attendent. Dans l’impasse, ils devront faire un choix : arrêter l’oiseau mythique ou découvrir la vérité. La quête lumineuse et fantastique continue… Un nouveau voyage à couper le souffle dans le monde magique d’Irpa !
Mon avis :
Toujours en proie aux doutes et à l’incertitude, la jeune Béa continue son chemin à la recherche de son grand-père. Seulement celui-ci semble bien vouloir faire cavalier seul en soignant notre héroïne inconsciente après ses mésaventures du premier tome, et disparaissant avant son réveil, ne lui laissant qu’une lettre pour toute explication…
C’est à ne plus rien y comprendre ! Mais Cad est bien déterminé à en découdre avec le mythique Oiseau Kest, à l’opposé de la direction indiquée par Grand-Pa dans sa lettre. Mais Tim Probert le sait, il faut parfois reculer pour mieux avancer ! C’est ainsi que l’auteur renvoie Béa et sa troupe toujours grandissante vers la ville qu’elle venait juste de quitter, avant de voir celle-ci s’effondrer sous ses yeux.
Récomposé du prix BD Jeunesse de Saint-Malo et du prix des libraires du Québec, « Lightfall » ne cesse de convaincre son lectorat. L’incertitude qui envahit régulièrement Béa dans sa quête pour sauver la lumière du monde, à l’instar des ombres qui se répandent sur tout Irpa, la rend humaine et proche des lecteurs. C’est mademoiselle tout le monde, une jeune fille sans histoire qui se retrouve impliquer dans des événements planétaires qui la dépassent totalement.
Alors on l’aime cette gamine ! On se sent proche d’elle et on crève d’envie de lui venir en aide. Au lieu de ça, on suit ses péripéties, on a peur, on tremble et on fait front. Avec ce graphisme toujours plus enchanteur, rappelant divers ouvrages de talents, comme « L’histoire sans fin » et son dragon chien, encore et toujours les oiseaux comme dans « Dark Krystal » et des personnages toujours plus attachant.
On peut dire que Tim Probert a réussi le pari de créer tout un univers enchanteur et à la fois effrayant ; magnifique et de plus en plus sombre, sans oublier les mythologies anciennes ressurgissant du passé pour embrouiller toujours un peu plus l’avenir qui se dessine obscur. Moi j’adhère complètement !
ShayHlyn.
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