Autrice : Marina Umezawa
Éditeur : Soleil
176 pages
Date de sortie : 6 juillet 2022
Genre : shôjô, fantastique
« Elle s’appelle ‘Romarin – Bijoux faits à la main’ ! D’habitude, elle vend ses bijoux sur internet… On dit que si tu portes un bijou de Romarin, ton vœu sera exaucé ! »
Présentation de l’éditeur :
Une lycéenne se retrouve dans la peau de la petite sœur du garçon qu’elle déteste ! Une histoire d’amour sur fond d’échange de corps…
Malgré ses apparences de lycéenne rebelle, Ren croit au grand amour. Suite à un accident, elle change de corps avec une collégienne qui s’avère être la petite sœur de Yusei, un garçon de sa classe. Mais alors qu’il est insupportable à l’école, il se révèle être extrêmement attentionné en tant que grand frère. Pourquoi Ren a-t-elle le cœur qui s’emballe devant ce Yusei au nouveau visage ?
Mon avis :
Dans le monde impitoyable des shôjô, il en faut beaucoup pour réussir à se démarquer. Parfois, il faut même y aller au culot et à l’audace… Ce que Marina Umezawa vient de réussir, pour le plus grand bonheur des lecteurs souvent blasés par la multitude de séries qui se ressemblent inlassablement. D’autant que la couverture, semblable à tant d’autres, ne laissait pas présager la moindre nouveauté dans le genre…
Certes, le thème n’est pas nouveau. Les transpositions d’un corps à l’autres font légion dans pas mal d’œuvres, japonaises ou non. Là où tout bouscule les règles : c’est le pourquoi ! Mesdames et Messieurs (car oui, des hommes lisent des shôjôs) : honnêtement, « Lovely, Loveless Romance » vaut le détour, surtout si la suite est aussi intrigante que ce premier tome !
Pour changer, l’héroïne ne se retrouve pas dans le corps de son aimé, ni dans celui de sa sœur ou de sa mère, mais dans le corps de la petite sœur anémique d’un garçon imbuvable au quotidien… une façon de démontrer que ce dernier pourrait bien être le prince charmant vu sa gentillesse, insoupçonnée, envers sa sœur. Un amour que Ren va découvrir en étant dans la peau de Manami, de même que l’attitude, diamétralement différente, des deux jeunes filles devant jouer le rôle de l’autre.
Graphiquement par contre, rien de nouveau sous le soleil des romances nippones. De jolis minois aux grands yeux, des tenues mignonnes, surtout grâce à Ren qui remet les loose socks (très, trèèèèèèès longues chaussettes qu’on replie au maximum sur les chevilles) au goût du jour et évidemment, des scènes mettant les sens en émois. Mais franchement : le concept, que je ne peux dévoiler pour laisser une part de suspense, vaut le détour et mérite qu’on trépigne de lire la suite !
ShayHlyn.
Pas pour moi, mais bien vendu !😉
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